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    Symbole du 1er mai, le muguet est une plante herbacée vivace qui peut mesurer jusqu'à 30 cm de haut. Il comporte deux feuilles, étroites à leur base mais s'évasant par la suite pour se terminer en pointe. La plante est reconnaissable à son odeur et à ses fleurs blanches en forme de clochettes, réunies en grappes. Le muguet se retrouve un peu partout dans l'hémisphère nordhémisphère nord et pousse principalement dans les sous-boisbois. Cette gloire du pays nantais fait cependant partie des plantes hautement toxiques. Sur le plan médical, il s'avérerait efficace en cas d'affection cardiaque.

    Les clochettes blanches du muguet, mais aussi ses baies rouges, peuvent être extrêmement nocives. C'est principalement dû à la présence d'hétérosideshétérosides cardiotoniques qui, comme leur nom l'indique, augmentent la contraction du muscle cardiaquemuscle cardiaque. Comme beaucoup de végétaux toxiques pourtant, le muguet est aussi utilisé à des fins médicinales. En phytothérapie, les parties employées sont les feuilles et les fleurs récoltées au début de leur floraison. Le séchage doit être réalisé à l'abri de la lumièrelumière.

    Le muguet utilisé pour ses bienfaits cardiaques

    Le muguet est principalement utilisé en cas de troubles cardiaques, dans la mesure où la plante stimule les battements du cœur et la respiration. Ainsi serait-il recommandé en cas de problèmes cardiovasculaires, d'inflammation du tissu pulmonaire ou d'insuffisance cardiaque. Par voie interne, il est parfois employé pour traiter l'angine de poitrine, mais aussi la goutte. Certains de ses composants seraient également laxatifs et émétiquesémétiques. C'est-à-dire qu'ils provoquent des vomissements. Enfin les extraits parfumés tirés des fleurs de muguet, sont largement employés par l'industrie cosmétique et les parfumeursparfumeurs.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, éd. Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.