Mort cérébrale : qu'est-ce que c'est ?

État de cessation complète et définitive de l'activité cérébrale. En état de mort cérébrale, le patient ne présente aucune réactivité à l'examen neurologique : il ne répond pas à la douleur, ses pupilles sont fixes, sa ventilationventilation n'est plus spontanée... Son électroencéphalogramme est également plat.

En état de mort cérébrale, d'autres organes peuvent fonctionner pendant un cours laps de temps, mais sont condamnés à mourir à leur tour.

Comprendre la mort cérébrale

La mort cérébrale survient lorsque le cerveau cesse de fonctionner de manière irréversible. Contrairement à un coma où il peut y avoir une récupération, la mort cérébrale signifie l'arrêt de toutes activités cérébrales. Ceci est généralement causé par un traumatisme grave, un manque d'oxygène, ou une hémorragie menant à un arrêt complet de l'activité neuronale.

Diagnostic de la mort cérébrale

Le diagnosticdiagnostic de la mort cérébrale est strictement réglementé et nécessite la réalisation de plusieurs tests. Ces tests sont effectués pour confirmer l'absence totale de fonction cérébrale. Ils incluent :

• Réflexes crâniens : Un médecin teste divers réflexes, comme la réponse des pupilles à la lumièrelumière et le réflexe cornealien, tous deux qui devraient être absents dans un cas de mort cérébrale.
• Test de l'apnéeapnée : Ce test détermine si le cerveau peut envoyer des signaux pour respirer sans assistance mécanique. En absence de ces signaux, le test supports le diagnostic de mort cérébrale.
• Électroencéphalogramme (EEG) : cet examen mesure l'activité électrique du cerveau. Un EEG plat (sans activité) est essentiel pour confirmer une mort cérébrale.

Implications médicales et éthiques

La confirmation de la mort cérébrale a des implications significatives :

• Arrêt des soins médicaux : Une fois la mort cérébrale confirmée, il est généralement accepté que les interventions médicales, comme la respiration artificielle, ne doivent plus être poursuivies, à l'exception de la préservation des organes pour un éventuel don.
• Don d'organes : La mort cérébrale permet le don d'organes, car même si le cerveau ne fonctionne plus, d'autres organes peuvent rester fonctionnels pendant un certain temps. Le maintien artificiel de ces fonctions permet la transplantationtransplantation d'organes, qui peut sauver d'autres vies.

Le diagnostic de mort cérébrale doit être abordé avec une rigueur absolue, prenant en compte les dimensions médicales, éthiques, et légales. Chaque pays possède des règlements spécifiques concernant la procédure de diagnostic et la gestion post-diagnostic de la mort cérébrale, afin de s'assurer que tous les critères soient respectés avant de déclarer un patient définitivement décédé.

La sensibilité de ce sujet exige également une communication transparente et compassionnelle de la part des professionnels de santé avec les familles des patients, pour qui cette période peut être extrêmement difficile. Il est essentiel que les proches comprennent tous les aspects et implications de la condition pour pouvoir prendre des décisions informées, notamment en ce qui concerne le don d'organes.

En résumé, la mort cérébrale est un état médical sérieux et irréversible qui requiert une approche multidisciplinaire pour son diagnostic et sa gestion. La distinction entre mort cérébrale et d'autres états semblables comme le coma est cruciale pour le traitement des patients et le soutien des familles dans ces moments difficiles.