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    Le lierre est un arbrisseau qui vous l'avez remarqué, a la capacité de s'accrocher grâce à ses rameaux, à pratiquement toute structure contre laquelle il pousse. Il est souvent cultivé pour ses propriétés ornementales. Ainsi, on le retrouve contre les mursmurs des habitations par exemple, mais également dans les bois ou sur les rochers. Contrairement à d'autres plantes, le lierre reste vert toute l'année. Il possède des feuilles sombres, qui deviennent des fruits globuleux noirs à maturité. Appartenant à la famille des araliacées comme le ginsengginseng, le lierre est utilisé notamment pour ses vertus antitussives, amaigrissantes et apaisantes.

    Le lierre, une plante cosmétique

    Une fois débarrassé de son écorce, le bois de lierre est utilisé sous forme d'infusioninfusion ou de sirop, contre la toux. Il contient une substance aux propriétés expectorantes, les saponosides. Ses feuilles renferment également des stérols, des acidesacides phénoliques et des flavonoïdesflavonoïdes. Séchées en plein soleilsoleil dans un lieu aéré, elles conservent leur couleurcouleur sombre. Fraîches, elles peuvent être écrasées ou bouillies avant d'être utilisées en compresses sur des plaies.

    En usage externe, le bois et les feuilles de lierre constituent un traitement d'appoint dans les régimes amincissants. On les retrouve aussi dans la composition de certaines crèmes anticellulite. Contre les dermatoses, le lierre sera conseillé sous forme de pommade adoucissante.

    Légèrement toxique, le lierre doit être utilisé sous contrôle médical. Il agirait en effet sur l'activité cardiaque et la perméabilité veineuse. Lors de la manipulation de cette plante, des dermites cutanées de contact peuvent également apparaître. Tous ces éléments sont suffisants pour justifier que vous demandiez conseil à votre pharmacienpharmacien.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.