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L'immunothérapie est une méthode de lutte contre le cancer qui ne cible pas spécifiquement la tumeur mais stimule le système immunitaire du patient pour renforcer ses défenses contre les cellules cancéreuses.
Longtemps, l'interleukine 2 et l'interféron ont été les deux substances les plus utilisées en immunothérapie. L'une et l'autre sont naturellement sécrétées par l'organisme. Lorsqu'elles sont utilisées à des fins thérapeutiques, elles sont produites par génie génétiquegénie génétique. L'objectif est de « boosterbooster » les lymphocyteslymphocytes - les globules blancsglobules blancs - dont le rôle est primordial pour la défense contre les agresseurs du système immunitaire - et de les aider à lutter contre le cancer. FièvreFièvre, courbaturescourbatures, fatigue, troubles cutanéscutanés, sécheressesécheresse des muqueusesmuqueuses voire troubles digestifs sont les effets secondaires les plus souvent rapportés avec l'interleukine 2 et l'interféron.
Des anticorps monoclonaux et des cellules modifiées
Des anticorps monoclonauxanticorps monoclonaux sont aussi utilisés en immunothérapie. Ces anticorps peuvent être dirigés contre des protéinesprotéines qui sont des « points de contrôle », c'est-à-dire des moléculesmolécules qui ralentissent la réponse immunitaire. Comme les « points de contrôle » freinent la réponse immunitaire, en inhibant ces freins moléculaires, l'immunothérapie active les défenses de l'organisme contre les cellules malignes.
Parmi ces points de contrôle, se trouvent par exemple :
- la protéine CTLA-4, qui freine les lymphocytes TT. Il existe un traitement d'immunothérapie qui bloque CTLA-4, l'ipilimumabipilimumab, un anticorps anti-CTLA-4,
- PD-1, un récepteur présent sur des cellules immunitaires, et qui ralentit la réponse immunitaire. L'anticorps nivolumab, dirigé contre PD-1, bloque cette protéine et active la réponse immunitaire.
En 2018, le prix Nobel de physiologie et de médecine a récompensé deux chercheurs, pour leurs travaux ayant permis de développer l'immunothérapie contre le cancer : l'Américain James Allison et le Japonais Tasuku Honjo. Récemment, un nouveau type d'immunothérapie a vu le jour : l'injection de cellules immunitaires modifiées (CAR-T).