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En étudiant la chimiechimie cérébrale de ces deux mulots, les scientifiques ont constaté une différence importante.
Chez le rongeurrongeur monogame en effet, les récepteurs de la vasopressine, une moléculemolécule liée au comportement social, sont situés dans le même centre que la dopamine, hormone du plaisir sécrétée dans le cerveau au moment des amours.
Chez le campagnol des champs en revanche, les deux types de récepteurs sont séparés ; l'animal n'établit pas de relation entre son plaisir et un individu particulier.
Pour tenter de "corriger" cette tendance au vagabondage, les chercheurs ont injecté à celui-ci un gène codant pour le récepteur à la vasopressine dans la même zone que les récepteurs de la dopamine. Résultat : le rongeur cavaleur est devenu parfaitement monogame.
Chez l'homme, des mécanismes plus complexes sont évidemment en jeu. Il est toutefois possible que ce gène intervienne dans certains troubles du cerveau comme l'autismeautisme dans lesquels la capacité à établir des liens sociaux est altérée.