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Pour la pratique régulière d'un sport, le médecin est un bon conseiller. © Alexander Raths / Fotolia
« L'attention [des médias] se focalise sur les sportifs de haut niveau, mais il y a 20 fois plus de cas de mort subite parmi les sportifs occasionnels », insiste Xavier Jouven, cardiologuecardiologue à Hôpital européen Georges Pompidou de Paris.
C'est justement pour les millions de pratiquants français que le Club des cardiologues du sport a édicté 10 règles d'or pour prévenir la mort subite. A retenir...
- 1- Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l'effort. Et cela quels que soient mon âge, mes niveaux d'entraînement et de performance, ou les résultats d'un précédent bilan cardiologique.
- 2- Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l'effort ou juste après.
- 3- Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l'effort ou juste après.
- 4- Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives.
- 5- Je boisbois 3 à 4 gorgées d'eau toutes les 30 minutes d'exercice, à l'entraînement comme en compétition.
- 6- J'évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures -5°C ou supérieures à 30°C, ainsi que durant des pics de pollution.
- 7- Je ne fume jamais pendant l'heure qui précède ni les deux heures qui suivent une pratique sportive.
- 8- Je ne consomme jamais de substance dopante et j'évite l'automédication en général.
- 9- Je ne fais pas de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre et courbaturescourbatures).
- 10- Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense. Surtout si j'ai plus de 35 ans pour les hommes, et 45 ans pour les femmes.
Attardons-nous sur cette dixième règle. Pourquoi une telle différence entre les deux sexes ? Parce que, explique le Pr Etienne Aliot (CHU de Nancy), « la maladie coronaire est particulièrement rare chez la femme avant 45 ou 50 ans. Elle est en revanche plus fréquente chez l'homme d'âge moyen et avancé, c'est-à-dire au-delà de 35 ans ».