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Alli fait partie des 30 médicaments sous surveillance renforcée. Newbirth35, Flickr CC by nc 2.0
Retirés du marché, placés sous surveillance renforcée ou soumis à un plan de gestion des risques (PGR) : l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de scinder en trois rubriques bien distinctes son ancienne liste des médicaments sous surveillance. Voilà qui gagnera en clarté.
L'objectif de l'Afssaps est notamment de rendre plus lisible la catégorie des médicaments sous surveillance renforcée. Celle-ci concerne en effet les moléculesmolécules pour lesquelles « la détection d'un signal en cours de commercialisation conduit à surveiller plus étroitement leurs effets indésirables, voire à entreprendre la réévaluation du rapport bénéfice/risque du produit ». Ceci dans le but de s'assurer que « l'intérêt thérapeutique actuel du médicament reste supérieur aux risques auxquels il expose les patients ».
La liste des médicaments sous surveillance de l'Afssaps est désormais divisée en trois catégories. © Fotolia
Trente médicaments sous surveillance renforcée
Au total, trente médicaments figurent sur cette liste. Parmi eux, des noms bien connus comme Alli, Protelos, Multaq ou encore Vastarel. Au total, douze de ces trente molécules font actuellement l'objet d'une réévaluation de leur balance bénéfice/risque.
Cette liste est bien différente de celle comportant les médicaments soumis à un plan de gestion des risques (PGR). Lequel est obligatoirement requis pour tous « les médicaments contenant une nouvelle substance activesubstance active ou appartenant à une nouvelle classe thérapeutique ». Soixante-et-une molécules sont actuellement suivies dans le cadre d'un PGR.
L'Afssaps précise enfin que « les patients ne doivent en aucun cas interrompre d'eux-mêmes leur traitement s'ils constatent qu'un de leurs médicaments fait partie » d'une de ces listes. « En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de son médecin ou de son pharmacienpharmacien. ».