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Après quatre semaines d'épidémie, la gastroentérite commence peu à peu à reculer en France, même si les virus circulent encore beaucoup. Passera-t-on en dessous du seuil épidémique dès cette semaine, ou faudra-t-il attendre davantage ? © Réseau Sentinelles
L'épidémie grippale se poursuit en France métropolitaine. Pour la cinquième semaine consécutive, l'activité épidémique est en hausse, avec 222.000 nouveaux cas. Depuis le début, 841.600 patients auraient consulté leur médecin pour des symptômes grippaux. D'après les observateurs, le niveau d'activité devrait continuer d'augmenter cette semaine.
« L'incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimée la semaine dernière à 347 cas pour 100.000 habitants », indiquent les médecins du réseau Sentinelles. Notons que le seuil épidémique a été établi à 179 cas pour 100.000 habitants.
Une grippe bien décidée à rester en France
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été observées en Rhône-Alpes (666 pour 100.000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (660), Limousin (592), Auvergne (450), Provence-Alpes-Côte-d'Azur (427), Champagne-Ardenne (418), Alsace (413), Centre (312), Pays de la Loire (305) et Île-de-France (293). Globalement, « la grippe est actuellement épidémique dans 17 des 22 régions métropolitaines », précise le réseau des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog).
« Les trois virusvirus A(H1N1)pdm09, A(H3N2) et B continuent de circuler, sans dominance nette », souligne le réseau des Grog. Les symptômes à surveiller sont une fièvre, des myalgies (autrement dit des douleursdouleurs musculaires) et des troubles respiratoires. Toutefois, comme le précise le réseau des Grog, « les tableaux cliniques sont parfois trompeurs : la fièvrefièvre peut être discrète, le début progressif et les signes respiratoires moins intenses ». Dès les premiers signes, et en particulier pour les personnes âgées, les jeunes enfants et les femmes enceintes, consultez votre médecin.
L'épidémie de grippe frappe entièrement 17 régions françaises, tandis que les foyers sont plus localisés en Haute-Normandie et en Basse-Normandie, dans la région Centre, mais aussi le long de la frontière avec l'Allemagne, en Alsace. © Grog
Le début de la fin de l’épidémie de gastroentérite ?
De son côté, la gastroentérite a touché plus de 900.000 patients en quatre semaines d'épidémieépidémie. En un mois donc, l'épidémie a envahi l'Hexagone... mais elle semble avoir amorcé sa décrue.
Selon les médecins du Réseau Sentinelles, 217.000 nouveaux cas de diarrhéediarrhée aiguë ont été vus en consultation de médecine générale la semaine passée. « L'incidence est estimée à 339 cas pour 100.000 habitants, au-dessus du seuil épidémique fixé à 280 cas pour 100.000 habitants. »
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en Limousin (740 cas pour 100.000 habitants), Lorraine (462), Nord-Pas-de-Calais (456), Auvergne (414), Alsace (397), Champagne-Ardenne (392), Languedoc-Roussillon (372), Haute-Normandie (358) et en Île-de-France (344).
Continuer à suivre les mesures d’hygiène
Si pour le Réseau Sentinelles « il s'agit de la quatrième semaine d'épidémie », les médecins se montrent rassurants. « Les tableaux cliniques rapportés ne présentaient pas de signe particulier de gravitégravité et la décrue épidémique semble avoir commencé. »
Ce début de perte de vitessevitesse ne signifie pas pour autant que les gestes préventifs doivent être mis de côté. Et le lavage des mains reste le plus efficace. Il représente le meilleur moyen pour limiter le risque de transmission de ces maladies hivernales.