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Le virus A(H1N1) se répand rapidement, et, parfois, tue. © Karelmedical/Fotolia
Le ministère de la Santé vient de lancer ce mardi la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) dans les établissements de soins français. Cible prioritaire, les professionnels de santé seront les premiers vaccinés contre un virus qui suscite plus que jamais l'inquiétude à l'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé (OMS).
Réunis vendredi à Washington DC sous l'égide de l'OMS, une centaine d'experts ont rappelé que la maladie « évolue sans complications chez la grande majorité des patients, parfois même sans traitement médical ». En revanche, la principale préoccupation concerne les malades - peu nombreux, il faut le préciser - qui « développent des formes sévères ».
Ils sont le plus souvent jeunes et en bonne santé. « Leur état se dégrade en quelques heures pour évoluer vers une pneumonie sévère (...) » indique l'OMS qui précise par ailleurs (et c'est le plus inquiétant) « qu'aucun facteur de risque n'a été clairement identifié chez ces malades ». Les spécialistes constatent en général que les complications « surviennent 3 à 5 jours après les premiers symptômes. La dégradation est très rapide, les malades évoluant vers une insuffisance respiratoireinsuffisance respiratoire en 24 heures ».
Par ailleurs, l'OMS a mis une nouvelle fois en garde les populations considérées comme à risque de complications : les femmes enceintes (particulièrement au cours du troisième trimestre de grossessegrossesse), les enfants de moins de deux ans et les personnes qui souffrent de maladies respiratoires chroniques, comme l'asthmeasthme. Quant au rôle de l'obésitéobésité sévère, il n'est pas clairement élucidé. « Des travaux sont en cours pour en savoir davantage. »