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Carte des flux migratoires.Crédit:http://www.unesco.org/courier/1998_11/fr/dossier/txt12.htm
Le programme, baptisé Genographic, a un budget de 40 millions de dollars sur cinq ans, la Waitt Family Foundation jouant un rôle clef dans le financement. Il regroupera, sous la direction de Spencer Wells de la NGS, des généticiensgénéticiens des populations d'Afrique du Sud, d'Australie, du Brésil, de Chine, des Etats-Unis, de France, d'Inde, du Liban, de Russie et du Royaume-Uni.
Dix centres de recherche seront installés dans le monde pour effectuer les analyses génétiques de 100000 échantillons d'ADN collectés auprès des populations indigènesindigènes et de volontaires. Le public pourra volontairement participer au projet à travers l'achat d'un kit de prélèvements (les bénéfices éventuels serviront alors à des recherches additionnelles et des projets pédagogiques) ; les informations récoltées seront traitées et intégrées de façon totalement anonyme dans une base de donnéesbase de données et les résultats mis à la disposition de tous.
Grâce aux marqueurs génétiques identifiés, les responsables de Genographic espèrent reconstituer les liens de parenté de l'homme moderne et peut-être mettre en évidence de nouvelles routes migratoires.
La société IBMIBM quant à elle fournira l'infrastructure et l'expertise informatique nécessaire à ce type d'étude. Ses chercheurs du Computational Biology Center mettront notamment à disposition des outils logicielslogiciels de traitement et de tri de l'information. L'initiative ne recueille cependant pas l'adhésion de tous les généticiens, certains regrettant par exemple l'absence de cellules immortalisées qui auraient pu servir pour des études ultérieures. Il faut noter que le programme s'interdit toute connotation de recherche médicale, pour laquelle aucun des protagonistes n'a de qualification.