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La science ne vit pas cachée au fond des laboratoires. Les chercheurs sont des citoyens ordinaires. Les questions de science doivent s'exposer au grand jour. Voilà déjà trois bonnes raisons de soutenir Futura-Sciences. Connecter, sans intermédiaire, la Recherche et le Citoyen est certainement le meilleur, mais trop rare, moyen de vulgariser sans déformer. Communiquer en français dans le domaine de la science est encore plus rare, voire exceptionnel. Voilà encore deux bonnes raisons pour souhaiter longue vie à Futura-Sciences. Est-il nécessaire d'en chercher d'autres ? Alors, pour une dédicace ronflante et pour plagier Montaigne, disons que Futura-Sciences permet à «celui qui cherche la vraie science de la pêcher là où elle se trouve».
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Découvrez sa
Biographie
-- Né au Creusot (71) en 1965 où j'ai suivi toute ma scolarité jusqu'au bac D
-- Premier et second cycle universitaire à l'Université de Bourgogne (Dijon) de 1884 à 1988
-- Diplôme d'Etudes Approfondies puis Thèse de Biologie Forestière à l'Université Henri PoincaréHenri Poincaré, Nancy I, entre 1989 à 1994.
-- Recruté comme Ingénieur de Recherche à l'INRA depuis fin 2001, c'est-à-dire bien après ma thèse, après avoir occupé des fonctions de chargé d'études contractuel, sur des sujets passionnants mais dans des situations relativement précaires, auprès de divers organismes privés et publics de 1990 à 2001 (Vilmorin SA, Sol conseil - Strasbourg, Département Santé des Forêts - Ministère de l'AgricultureAgriculture, Office National des Forêts),
Découvrez son
métier
- intégrer dans sa recherche les questions et les attentes des forestiers de terrain (qu'ils soient publics ou privés). Ceci implique donc de rester à l'écoute des gestionnaires et de travailler sur des questions concrètes ; questions qui peuvent être par ailleurs des questions d'actualité, voire des sujets «brûlants» ;
- vulgariser et diffuser les résultats de la recherche, c'est-à-dire traduire des résultats «bruts» en réponses claires, en conseils, en mises en garde, pouvant être appliqués le plus directement possible à la gestion forestière. Mais comme toutes les questions posées n'aboutissent pas forcément à des réponses uniques et claires, il est important de consacrer une part non négligeable de son «temps de chercheur» à la discussion avec les acteurs de terrain ;
- enfin, et puisqu'un certain nombre de «grandes» questions dépassent actuellement le domaine forestier, il est également important de savoir communiquer de façon plus générale avec le citoyen non scientifique et non forestier à propos des conséquences sur l'environnement, par exemple, des sécheresses ou des changement climatiques passés et à venir.