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    À l'origine, le terme steppe vient du russe et désigne la steppe eurasiatique, une formation végétale constituée d'immenses étendues d’herbes dont les arbres sont quasiment absents. L'équivalent, en Amérique du Nord, de la prairie. Cette steppe s'étend du delta du Danube et de la côte de la mer Noire jusqu'à la Mongolie et à l'Altaï. On la retrouve également plus loin, en Extrême-Orient et au nord de la Chine.

    Plus largement, on appelle steppe, une formation herbacée et arbustive basse plus ou moins ouverte et suffisamment continue pour dominer le paysage. La densité de la couverture herbeuse dépend des latitudes sous lesquelles on la trouve. Sous un climat presque tempéré, elle est plus élevée. Dans les régions semi-désertiques, les touffes d'herbe s'espacent. Chaque plante doit alors trouver suffisamment d'eau dans les sols pour survivre.

    Un paysage de steppe en Asie centrale. © Peretz Partensky, Wikipedia, CC by-sa 2.0

    Un paysage de steppe en Asie centrale. © Peretz Partensky, Wikipedia, CC by-sa 2.0

    Une végétation adaptée aux faibles précipitations

    Ces formations sont essentiellement déterminées par de basses précipitations. Elles supposent toutefois aussi de très grandes amplitudes thermiques, ce qui justifie leur répartition à la périphérie des déserts tropicaux et aux hautes et moyennes latitudes en domaine continental.

    Côté faune, les steppes sont assez naturellement peuplées de grands herbivoresherbivores : chevaux, ânes sauvages, gazelles, chevreuilschevreuils, etc. On y trouve également des rongeursrongeurs comme les marmottes ou les hamsters. Mais aussi de nombreux insectesinsectes : papillons, sauterelles et quelques coléoptèrescoléoptères.