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L'équipe de Ken Gregorich avait observé sur le cyclotron (accélérateur circulaire de particules lourdes) du laboratoire les trois noyaux d'un élément transuranien inconnu du tableau périodique de Mendeleïevtableau périodique de Mendeleïev, l'élément 118. Les chercheurs affirmaient avoir vu ces noyaux, constitués de 118 protons et de 175 neutrons, se désintégrer en moins d'un millième de seconde par émissionémission de particules alpha. Les particules alpha sont des noyaux d'héliumhélium composés de deux protons et de deux neutrons. De cette désintégration résultaient les noyaux d'un autre transuranien jamais synthétisé, l'élément 116, formés de 116 protons et 173 neutrons.
En continuant l'émission de particules alpha, les noyaux de l'élément 116 se transformaient en noyaux de l'élément 114 déjà produit en 1999 à l'Institut de Recherche Nucléaire de Doubna, en Russie. En désintégrant au total à six reprises, les scientifiques obtenaient les noyaux plus légers de l'élément 106. Étant incapables de réitérer l'expérience, les scientifiques ont analysé de nouveau les résultats de leur expérience de 1999 sans retrouver l'élément 118. Ils ont donc dû se résoudre à démentir l'annonce de la synthèse de l'élément 118.