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Mais une nouvelle étude de l'Institut de Technologie de Californie (CalTech) vient quelque peu ternir cette image idéale. En effet, selon Tracey Tromp et ses collègues, avec les techniques actuelles de production, de stockage et de transport, le remplacement intégral de la filière des énergies fossilesénergies fossiles par l'hydrogène occasionnerait des fuites dans l'atmosphèreatmosphère de l'ordre de 10% à 20%.
Le scénario, dès lors, est le suivant : l'hydrogène, léger, atteint rapidement la haute atmosphère, triplant le nombre de molécules présentes, et réagit avec l'oxygène pour former de l'eau. A cette altitude, la multiplication des molécules d'eau perturbe la chimie de l'ozoneozone et provoque l'accroissement du trou au-dessus des deux pôles terrestres.
Les chercheurs ont ainsi évalué la perte de la couche d'ozonecouche d'ozone à plus de 8%. Mais ces travaux portent bien entendu à controverse et laissent sceptiques plus d'un. La porteporte-parole de Département de l'Energie, Jeanne Lopatto, estime de son côté qu'ils peuvent aider "à mieux tenir compte des effets de l'hydrogène et à développer des systèmes de production, de stockage et de transport plus efficaces".