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Les jardiniers maniaques passent leur temps à chasser le moindre petit insecteinsecte qui grignote le feuillage de leurs cultures. Comme vous êtes pressés, vous n'allez pas pouvoir agir de cette façon ! Il va pourtant falloir protéger vos plantations des parasitesparasites, mais en acceptant la présence de certains dégâts et en ne combattant que les ennemis les plus importants (puceronspucerons, maladies comme le mildioumildiou ou l'oïdiumoïdium). Mais même en agissant de cette façon décontractée, vous aurez intérêt à soigner vos traitements.
Des mesures de prévention
Respectez toujours, au moins dans votre potager, une rotation des cultures, de façon à ce que les parasites (champignonschampignons microscopiques et larveslarves d'insectes) ne retrouvent pas les plantes qui les hébergent deux années de suite aux mêmes endroits. Ne fertilisez pas le sol à la légère, mais seulement avec pondération, par exemple en n'enfouissant pas un fumier mal décomposé. Gardez-vous aussi de tout excès d'azote et respectez les doses indiquées sur les sacs d'engrais. Choisissez de préférence des espècesespèces et des variétés résistantes à telle ou telle maladie. En hiverhiver, grattez l'écorce abîmée des arbresarbres, car des colonies de larves peuvent s'y cacher. N'hésitez jamais à détruire les plantes malades, en coupant par exemple les rameaux de rosiers atteints d'oïdium (taches blanches).
Des animaux utiles à préserver
Certains peuvent faire la chasse aux parasites à votre place ! Ainsi, protégez sans hésiter certains insectes, comme l'abeille qui favorise la pollinisation des plantes, la coccinelle et le scarabée doré ; les vers de terre, dont les galeries amollissent le sol et l'aèrent, tout en l'enrichissant en matières organiques ; les grenouilles et crapauds, capables de détruire en une seule nuit une quantité impressionnante d'insectes et de limaces ; les reptilesreptiles, comme l'orvet, la couleuvre et le lézard et enfin le hérisson, qui adore se nourrir de limaces et d'insectes.