au sommaire
Biométrie, rétine et iris : regardez-moi dans les yeux !
Avec l'analyse de la rétinerétine, le risque de confusion serait de 1 sur 10 millions. Cette paroi interne de l'oeil sur laquelle se projette ce que nous voyons dispose en effet d'un réseau veineux unique. Ce dernier peut se cartographier sous la forme de plusieurs centaines de points spécifiques. Venue du domaine médical, la technique fut largement utilisée par l'armée américaine, dès les années 1970. Pourtant, là encore, elle n'est pas sans inconvénients. La capture de l'image de la rétine implique d'éclairer le fond de l'oeil. Il faut donc bien caler sa tête et regarder fixement un petit point vert pendant quelques secondes, le tout sans lunettes ni lentilleslentilles. Même si elle est sans danger, la technique n'est pas très agréable. Enfin, la forme du réseau veineux est sensible au taux d'alcool dans le sang et au diabètediabète.
L'irisiris, cette membrane colorée de l'oeil, est composé d'un enchevêtrement de tubes très fins qui varie peu au cours de l'existence. Il n'y aurait pas deux iris identiques dans le monde. Pour en capter plus de deux cents points permettant d'effectuer la comparaison en quelques secondes, une caméra proche des infrarougescaméra proche des infrarouges photographiephotographie une « tranche » de l'iris. Si la technique n'oblige à enlever ni ses lunettes ni ses lentilles, la taille de l'iris varie en fonction de la lumière ambiante, de la fatigue, etc. Il faut donc un dispositif très stable et relativement onéreux.