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Les RFIDRFID permettent d'identifier de façon unique un objet. Un produit peut être tracé par une lecture à distance, les comportements des clients seraient recensés : du simple vol à l'étalage en passant par un achat différent de ce à quoi on pourrait s'attendre d'un point de vue marketing... Chaque achat serait décortiqué, interprété et répertorié dans une immense base de donnéesbase de données.
Ce scénario digne de George Orwell (voir 1984, écrit en 1949), peut effrayer. Pourtant ce n'est plus une pure abstraction, mais un projet nommé The Sorting Door Project : consultez le site sortingdoor.com
À l'heure actuelle, la question heurte encore les mentalités. Tout comme l'établissement d'un profil précis de l'internaute pouvait choquer, il y a quelques années. Ou encore l'idée qu'une entreprise commerciale puisse un jour injecter un programme d'espionnage dans les ordinateurs des particuliers afin de les guider intelligemment au fil de leurs décisions d'achat : en d'autres termes, des spywaresspywares et adwaresadwares auraient soulevé une juste indignation.
L'utilisation des RFID
Or, il se pourrait bien qu'à force de dérive sémantique, la surveillance systématique par RFID passe un jour dans les mœurs, sans que personne ne s'en émeuve plus, tel un cookiecookie matériel. Nous avons jugé ce point très important bien que rarement abordé. Nous proposons donc d'en faire un développement de fond qui s'appuie sur une déclaration faite en 2003 par Philippe Lemoine, commissaire à la CNILCNIL.
Dans ce dossier, nous verrons une technologie RFID présente dans la plupart des secteurs industriels, la grande distribution ou le transport mais surtout, sans le savoir dans notre quotidien. Elle est accusée de porter atteinte à la vie privée des personnes. Des lois encadrent son usage.