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    Un robotrobot à quatre pattes bourré de capteurscapteurs surmonté d'une plante, Gå.ia est un prototype de cyborgcyborg végétal. Purifier, décorer, chasser les moustiquesmoustiques, telles seront ses missions.

    Matthias Schmitt est designer industriel de formation, spécialisé en design interactifinteractif, diplômé en novembre 2013 d'un master au StrateStrate Collège de Sèvres. Sa passion pour les objets intelligents et la robotique l'amenèrent à penser le monde dans une amélioration de nos cadres de vie, mais aussi de notre environnement. Il se définit comme « un geekgeek de culture et un transhumaniste de courant de pensée, fan de Tony Stark issu du comics Iron Man ».

    Gå.ia, robot de demain en situation. © Matthias Schmitt, DR

    Gå.ia, robot de demain en situation. © Matthias Schmitt, DR

    Projet

    Gå.ia est un concept de robot visant à fournir aux plantes le cerveaucerveau et les jambes que la nature ne leur a pas confié, afin d'en faire une société végétale au sein de la société humaine. L'idée ici est de créer un cyborg, mi-plante mi-robot. On parle déjà d'Homme augmenté en transhumanisme. Pourquoi ne pas augmenter les plantes ? On remplace le bras d'un Homme amputé, mais pourquoi ne pourrait-on pas remplacer un membre que l'on n'a jamais eu ? La plante n'a jamais eu de jambes ni de cerveau, et donc fournir aux plantes des pattes et une intelligenceintelligence leur permettant de prendre les décisions adéquates paraît tout à fait plausible. Le système détecte une multitude de données (chaleur, sécheressesécheresse, soleil, etc.) et permet ainsi à la plante une véritable autonomieautonomie.

    Difficultés

    Donner l'autonomie à une plante et la faire communiquer avec d'autres objets vivants ou technologiques n'est pas le plus évident. Les difficultés rencontrées sont au niveau de raccordement plante-machine, mais ils seront vite palliés d'ici 2015.

    Avenir

    Le projet sera présenté pour l'appel à projets Futur en Seine 2015 et, s'il est sélectionné, se verra financé en partie par Cap DigitalDigital et Futur en Seine, puis développé par moi-même ainsi que mon école, Strate, l'école de design et le CRIIF, un laboratoire de robotiquerobotique. Il sera alors présenté à Innorobo 2015 en prototype et à Futur en Seine 2015. Par la suite, j'envisage de monter une start-upstart-up et de continuer le projet pour ensuite concevoir d'autres robots.