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La Poste a lancé une expérience pilote originale qui consiste à proposer aux usagers un service d'impression en 3D. Depuis mercredi dernier, trois bureaux situés à Boulogne-Billancourt (Hôtel de Ville) et Paris (Bonne Nouvelle et La Boétie) disposent de cette offre. Les clients s'adressent à un postier spécialement formé (deux par succursale) qui les aide à découvrir le service et les accompagne dans leur démarche. Un catalogue propose une sélection d'objets tels que des coques de smartphone, des tasses, des bijoux, des jouets ou des figurines. Mais il est également possible de venir avec son propre fichier 3D. « Il faut par exemple compter 7 euros pour une bague en plastiqueplastique, 30 euros pour une coque d'iPhone ou 60 euros pour une tasse en céramiquecéramique », précise à Futura-Sciences un porteporte-parole de La Poste.
En plus du plastique et de la céramique, différents matériaux sont disponibles, comme la résine ou encore l'aluminealumine. Le service s'adresse aussi aux professionnels comme les architectesarchitectes, qui peuvent faire imprimer leurs créations en amenant les plans stockés sur une clé USB. « La Poste souhaite rendre le numérique accessible à tous et facile pour tous, particuliers et professionnels », explique le communiqué de presse de La Poste.
Le service d’impression 3D de La Poste propose un catalogue d’objets qui comprend notamment des bijoux, des coques pour smartphone et des figurines. Compter 7 euros pour une bague et 30 euros pour une coque d’iPhone. © La Poste
Période d’essai de six mois pour l’impression 3D à La Poste
La fabrication n'est pas réalisée sur place, elle est sous-traitée à Sculpteo. Les délais de fabrication des pièces varient de quelques heures (quatre heures pour une coque d'iPhone) à plusieurs jours selon la complexité et la taille. Sculpteo est une start-up française lancée en 2009 qui est devenue l'un des acteurs majeurs sur le marché de l'impression en relief. Elle a justement reçu le soutien de La Banque Postale via sa société de capital-investissement XAnge Private Equity.
La Poste compte tester ce service durant six mois avant d'envisager de l'étendre à d'autres succursales. À l'issue de la première journée de lancement, notre interlocuteur a indiqué que le démarrage était « très satisfaisant », sans nous communiquer de chiffres. Passé l'effet de nouveauté, reste à voir si un tel service pourra se pérenniser et devenir un service de La Poste comme un autre.