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Un clavier muni d'un écran tactile. L'idée est simple et déjà connue. Se généralisera-t-elle un jour ? (Extrait de la vidéo diffusée sr YouTube)
Au mois d'octobre 2010 aura lieu comme chaque année un concours d'innovations ouvert aux étudiants, UIST (ACM Symposium on User Interface Software and Technology). Organisée par l'ACM (Association for Computing Machinery), une association de promotion de l'informatique créée en 1947, cette rencontre est une sorte de championnat de l'innovation dans plusieurs domaines, comme les interfaces, la réalité augmentée ou le multimédia.
Cette année, MicrosoftMicrosoft a confié à ces étudiants un nouveau périphérique pour que ces jeunes esprits lui découvrent des applicationsapplications originales. On note au passage combien l'entreprise fondée par Bill GatesBill Gates s'intéresse aux outils d'interface, comme le démontrent son projet Natal, le prototype de Kinect ou encore les études sur une interface magnétique en 3D.
Il s'agit en effet d'un clavier interactifinteractif dont la partie supérieure comporte un large écran tactile et dont les touches elles-mêmes intègrent un minuscule afficheur pour en changer la fonction.
Sur le prototype montré par Microsoft, un écran aussi large que le clavier, tactile et multi-touche, affiche de larges icônes. On peut les faire défiler avec le doigt. Sur les touches, munies chacune d'un afficheur LCD, apparaissent éventuellement des options possibles. (Extrait de la vidéo diffusée sur YouTube.)
En quête d'applications
En soi, l'idée n'est pas nouvelle. Le designer russe Art Lebedev (qui vend aussi des avions en papier) propose depuis 2007 (deux ans après l'avoir annoncé) son Optimus Maximus, avec des touches portant des écrans OledOled. Mais le prix est dissuasif (1.667 euros sur le catalogue actuel). Une version compacte, le Popularis, est promise à court terme « à moins de 1.000 euros ».
Le prototype de Microsoft apparaît plus sophistiqué. Une (longue) vidéo présente (en anglais) ce clavier interactif plutôt innovant. L'écran affiche une série de grandes icônes que l'on peut faire défiler à la main, tandis que les touches (qui ressemblent à celles d'un clavier classique) arborent un caractère qui peut être modifié par le logiciel en cours d'exécution.
On imagine assez facilement comment un tel périphérique pourrait compléter utilement les icônes et les barres d'outils d'un affichage à l'écran. Mais encore faut-il que des applications en tirent parti. Les étudiants du concours UIST apporteront peut-être des idées novatrices qui inspireront Microsoft. Pour l'instant, l'entreprise n'a rien dit ni sur la commercialisation ni sur le prix...