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Bill Gates. Crédit : Davos2004
Il laisse l’entreprise, forte de 78.000 employés et réalisant un chiffre d'affaires annuel de 51 milliards de dollars, au moment où celle-ci se débat dans de nombreux problèmes face à une concurrence de plus en plus énergique et acharnée. A Steve Ballmer, Ray Ozzie et Craig Mundie, la nouvelle équipe dirigeante, de prendre les commandes d'une société ayant de plus en plus de mal à se positionner.
Des succès...
Car si Bill GatesBill Gates pouvait être qualifié de visionnaire lorsqu'il a lancé puis vendu à prix d'or le système d'exploitation MS-DosDos et lancé Windows tout en laissant croire pour des raisons stratégiques que OS/2 d'IBMIBM allait s'imposer, l'entreprise semble maintenant victime de son gigantismegigantisme.
...mais aussi des échecs
En 1995, Bill Gates a raté le virage d'Internet, convaincu que l'avenir appartenait plutôt à des réseaux fermés et payants comme MSNMSN (MicroSoftMicroSoft Network). Même si l'erreur a été vite rattrapée, les conséquences s'en font encore sentir aujourd'hui. Et dans un monde informatique où les nouveautés se succèdent (musique numérique, multimédia, téléphonie, systèmes embarqués, GPS, domotiquedomotique...), l'essentiel des revenus de Microsoft provient toujours d'Office et Windows. Et encore, le défi le plus pressant à l'heure actuelle serait plutôt d'endiguer la voie d'eau ouverte dans le navire Microsoft par VistaVista, qui ne parvient pas à s'imposer au point que la firme de Redmond a décidé de prolonger le suivi de Windows XPWindows XP tout en accélérant le développement de Windows 7, le successeur, afin de refermer la brèche...
Et un avenir tout tracé !
Mais Bill Gates se positionne maintenant loin de ces petits tracas. Il pourra se consacrer à temps plein à la Bill & Melinda Gates Fundation, qui a déjà versé plusieurs milliards de dollars pour financer la recherche médicale sur le Sida, la malariamalaria ou d'autres maladies, et par laquelle il souhaite encore s'investir dans d'autres causes, comme l'éradication de la malaria ou la réduction de la fracture numérique.
Bill Gates ne jette cependant pas totalement l'éponge. Président de son groupe, il reste consultable par l'entreprise, gageons que ça ne lui déplaira pas...