Gadget pour étudiants en médecine, lycéens et hypocondriaques, Body Browser permet de se promener dans un corps humain pour visualiser, au choix, les muscles, les organes, le système vasculaire, etc. Mais ce service Web ne fonctionne pour l'instant que sur les versions expérimentales de deux navigateurs.

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    Après la Terre, les océans, la LuneLune, Mars et la voûte céleste, GoogleGoogle explore le corps humain. Une applicationapplication en ligne, Body Browser, propose en effet de scruter sous toutes les coutures et en profondeur une accorte jeune femme. Elle apparaît en pied et une commande semblable à celle de Google EarthGoogle Earth la fait pivoter dans tous les sens. De même, la molette de la souris sert de zoom.

    Un curseur latéral, à bouger de haut en bas, donne le choix entre six vues : le corps extérieur, les muscles, le squelette, les organes, le système vasculaire (les vaisseaux sanguins et lymphatique) et le système nerveux.


    Une démonstration de Body Browser. © Google/Noobformua, Youtube

    Utilisable avec les derniers Chrome et Firefox en versions bêta

    Un clic sur un élément du corps fait afficher son nom. Comme dans un outil de navigation, on peut aussi taper un nom pour voir l'endroit correspondant ou faire apparaître une floraison d'étiquettes. On peut passer d'une vue à l'autre (avec progressivité) ou bien en superposer plusieurs. Dans la barre latérale, le curseur unique disparaît alors, au profit de six boutons à déplacer de gauche à droite. Ils affichent chaque vue avec une saturation plus ou moins grande. On peut par exemple faire afficher le système musculaire de manière nette et faire juste apparaître le squelette.

    Pour l'instant, le service est en anglais... et n'est pas disponible pour tout le monde. Il repose en effet sur l'interface graphique WebGL, un concurrent de FlashFlash en version logiciel libre, que les navigateurs actuels ne reconnaissent pas. Chrome 9 le fera (on en est à la 8), ainsi que Firefox 4. Mais tous les deux existent déjà en versions bêta (donc non finalisées) et sont disponibles en téléchargement. Promis : en 2011, tous les navigateurs s'y mettront.