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Des taches de rousseur mobiles créant un écran sous-cutané et voilà des informations toujours à portée de main !
L'index droit tapote sur le dosdos de la main gauche où un écran apparaît... sous la peau. Un "Good morning Virginia" s'affiche, au-dessus de quelques paramètres vitaux. Le doigt vient toucher une icône, ouvrant d'autres menus, comme sur un téléphone portable. En quelques minutes, Virginia finit par tout savoir sur son état de santé, surveillé par l'armée de nanorobots moléculaires qui peuple son corps, mesurant le poulspouls ou la tension, repérant les lésions, dosant les composants sanguins, détectant les carencescarences, etc.
La vidéo semble rencontrer un franc succès sur le Web mais cet écran n'est pas pour demain et se situe à mi-chemin entre délire de science-fiction et description réaliste d'un futur possible. Robert A Freitas Junior, l'auteur de la vidéo, y croit très fort. Dans un ouvrage en deux tomes, parus en 1999 et en 2003, intégralement disponibles sur Internet, il décrit précisément tout ce que pourrait faire ces nanorobots, en fait des macromoléculesmacromolécules. Deux autres tomes sont promis.
Avec le son, c'est possible !
Le premier tome détaille les exploits possibles et notamment cet écran : des nanorobots colorés se regroupent pour former des pixels, à la manière... des angiomesangiomes ou des tâches de rousseur. Ce moyen de communication visuel et interactifinteractif n'est pas le seul possible. Robert Freitas imagine aussi des nanorobots disposés en une surface vibrante, créant un haut-parleur sous-cutanésous-cutané.
Ne cherchez pas les précisions techniques, considérées comme de simples détails que la science à venir n'aura qu'à mettre au point. On peut en sourire. On peut aussi se laisser aller à imaginer des applicationsapplications, de l'anti-sèche sur le bout des doigts à la détection précoce des cancerscancers, selon son humeur.