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L'interface de la carte de qualité de l'air proposée par l'UCL
Les triangles jaunes correspondent aux lieux visualisables en 3D et les zones vertes aux parcs et espaces verts
Le cadre de droite permet de choisir le niveau de zoom et de se déplacer dans le centre de Londres
(Crédits : UCL)
L'objectif était de permettre aux agents de transport d'identifier les parties de Londres les plus polluées, aux agents de l'urbanisme de mesurer l'impact de la densité des bâtiments sur la qualité de l'airair, aux étudiants d'analyser les sources de pollution et les caractéristiques de leur diffusiondiffusion, et à l'ensemble des londoniens de connaître la qualité de l'air aux environs de leur lieu de travail, de leur domicile, et aux abords des axes routiers qu'ils empruntent régulièrement. C'est ainsi que, le 7 juillet 2006, l' UCL CASA (UCL's Centre for Advanced Spatial Analysis) et le King's College ont mis en ligne leur carte interactive à l'adresse http://www.londonair.org.uk/london/asp/bocmain.asp.
On y découvre une interface composée de deux cartes. Sur la première figure une vue aérienne du centre de Londres, couvrant 9 kilomètres sur 7 kilomètres. Des triangles jaunes représentent les zones qui peuvent être visualisées en trois dimensions. Sur la seconde, plus réduite, on peut choisir le niveau de zoom à l'aide d'une réglette, puis se déplacer dans la ville à l'aide de la souris. En dessous, une liste de cases à cocher permet de faire une sélection dans une série de calques : réseau routier, parcs et espaces verts, sites de surveillance de la qualité de l'air, subdivisions administratives, Tamise... Une fois le site et l'année choisie entre 2003 et 2010 - via la réglette de bas de page, un menu déroulant nous donne le choix entre plusieurs données relatives à la qualité de l'air. Il est ainsi possible de connaître le niveau de la qualité de l'air global, ou de sélectionner une source particulière de pollution :
- les PM10, ces poussières fines en suspension dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 micromètresmicromètres, qui trouvent leur origine dans le trafic, l'industrie et l'agricultureagriculture. Elles sont constituées de polluants primaires et secondaires, et peuvent contenir des métauxmétaux lourds, du sulfate, du nitrate, de l'ammonium, du carbonecarbone organique, des hydrocarbures polycycliques aromatiqueshydrocarbures polycycliques aromatiques, voire des dioxinesdioxines et des furanes ;
- Les oxydes d'azoteoxydes d'azote (NONO et NO2), dont la source principale est le trafic routier. Elles engendrent des affections des voies respiratoires et touchent les écosystèmesécosystèmes sensibles.
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Moyenne annuelle des PM10 en 2003
(Crédits : UCL)
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Prévision de la moyenne annuelle des PM10 en 2010
Les progrès devraient être importants
(Crédits : UCL)
A noter que, en cochant Air Quality Monitoring Sites, puis en cliquant sur le point vert adéquat, les londoniens accèdent également à des bulletins en temps réel concernant la qualité de l'air dans leur quartier ou sur le lieu de leur travail.
Les londoniens ont également accès aux bulletins en temps réel, en cliquant sur le centre le plus proche de chez eux
(Crédits : King's College London )
La modélisationmodélisation 3D des quartiers de Londres où cette option est disponible est le fruit du Centre of Advanced Spatial Analysis dépendant de l'University College London. Les prévisions de la qualité de l'air pour les trois prochaines années sont l'oeuvre de l'Environmental Research Group.