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Le laboratoire GoogleGoogle X fourmille de projets étonnants. Outre les ballons destinés à développer l'accès à internet dans les zones peu ou pas couvertes (Loon), il teste depuis 2014 des drones (Wing), lesquels pourraient être exploités à des visées commerciales dès 2017, selon des propos de David Vos, le responsable du projet, rapportés par la BBC.
L'idée est de pouvoir proposer à l'horizon 2017 un service innovant de livraison par drones, à l'image de ce qu'essaient également de mettre en place d'autres sociétés comme AmazonAmazon. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Alphabet (la holding qui possède Google) négocie avec les autorités américaines, en l'occurrence la Federal Aviation Administration (FAA), l'agence gouvernementale qui réglemente l'aviation civile aux États-Unis, pour pouvoir faire circuler leurs machines aux alentours de 150 m d'altitude.
Les prototypes de drones-livreurs actuels, d’Amazon, de Google ou d’autres, sont encore loin de modèles fonctionnels. Ici celui de Google en test en Australie. On remarque les quatre dangereuses hélices. © Google
Les drones-livreurs actuels sont des prototypes
À noter que l'administration américaine pourrait par ailleurs bientôt enregistrer l'ensemble des drones en circulation sur son territoire. David Vos n'a cependant donné aucun détail ni sur le type de livraisons concernées ni même sur les caractéristiques des drones ainsi utilisés.
À l'étude depuis 2012 et en phase de test depuis 2014 en Australie, ces prototypes décollent à la verticale, telles des navettes spatiales. Ils sont surtout équipés d'un système de descente des paquets par fil qui leur permet de les livrer sans avoir à se poser et d'éviter que la personne s'approche des hélices. À l'origine, ils ont été conçus pour pouvoir couvrir des régions reculées. Nul doute que les drones qui seront mis en service en 2017 seront bien différents.
Google n'est pas le seul acteur majeur de l'économie high-tech intéressé par la livraison par drone. Amazon, qui a beaucoup fait parler avec son projet Prime AirAir, n'a cependant jamais été plus loin que quelques tests, tout comme Alibaba en Chine.