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    Dans l'équation de Drake, le premier des facteurs est le taux de formation des étoiles dans la galaxie, R*. Les astronomesastronomes l'estiment de 1,4 à 10 par an, selon les types d'étoiles qu'ils prennent en considération.

    La voie lactée vue depuis la terre. Le panorama final correspond à 120 heures d'observations, étalées sur plusieurs semaines.© ESO/S. Brunier,  CC BY 4.0

    La voie lactée vue depuis la terre. Le panorama final correspond à 120 heures d'observations, étalées sur plusieurs semaines. © ESO/S. Brunier,  CC BY 4.0

    Le premier des ingrédients nécessaires à l'existence de civilisations avec lesquelles communiquer est une étoile, si possible dans notre galaxie.

    Une image en spirale de la Voie lactée, avec votre localisation. © Akwa, cc by nc 2.0

    Une image en spirale de la Voie lactée, avec votre localisation. © Akwa, cc by nc 2.0

    Notre galaxie, la Voie lactée, compte 300 milliards d'étoiles (± 100 milliards). Ces étoiles sont classées selon leur type spectral : OBAFGKM. Les étoiles de type O sont les plus chaudes (au-delà de 25.000 K) et de couleur bleue. Les étoiles de type M sont les plus froides (en dessous de 3.500 K) et de couleur rouge. Le SoleilSoleil est une étoile jaune, de type G, c'est-à-dire à peu près dans la moyenne.

    Beaucoup estiment qu'il se forme actuellement dix étoiles par an dans la Voie lactéeVoie lactée. Dans ce cas, R* aurait pour valeur 10. Mais tous les types d'étoiles sont-ils compatibles avec l'émergenceémergence de la vie ? Ne devrait-on pas éliminer d'entrée de jeu les étoiles trop chaudes ou trop froides ? Si l'on ne prend que les étoiles de type FGK, on obtient R* = 1,4.

    En remplaçant la valeur de R* dans l'équation de Drake, deux possibilités apparaissent. La plus rigoureuse est la suivante : on calcule le nombre de civilisations avec lesquelles nous pourrions communiquer vivant sur des planètes autour d'étoiles ni trop chaudes, ni trop froides.

    L’équation de Drake limitée à un spectre d’étoiles « fréquentables ». © DR

    L’équation de Drake limitée à un spectre d’étoiles « fréquentables ». © DR

    La plus optimiste, avec R* = 10, ne sélectionne pas les étoiles, et sous-entend qu'il pourrait y avoir des civilisations autour d'astresastres dont la température dépasse 25.000 K.

    L’équation de Drake élargie à toutes les étoiles, quel que soit leur spectre. © DR

    L’équation de Drake élargie à toutes les étoiles, quel que soit leur spectre. © DR

    Nous allons poursuivre notre exploration en conservant ces deux équations, l'une plus sévère et restrictive, et l'autre plus souple, avec les valeurs maximales des paramètres examinés. La valeur correcte se situe entre les deux. Mais si l'objectif est de quantifier notre ignorance, l'écart entre les deux valeurs de N obtenues devrait diminuer dans les prochaines décennies !