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La cérémonie d'inauguration se déroule en présence de représentants du gouvernement de Namibie et d'Afrique du Sud, de l'Université de Namibie et des ambassades de France et d'Allemagne en Namibie. Le 15 octobre 2001, le CNRS et l'Université de Namibie (UNAM) avaient signé un mémorandum à Windhoek (Namibie) dont l'objectif est de promouvoir la coopération scientifique et technologique.
Le détecteur de nouvelle génération HESSHESS observera dans d'excellentes conditions l'Univers austral, ce que ne permettaient pas Cat et Céleste, deux expériences auxquelles les équipes françaises participaient déjà
Il est en cours de constructionconstruction sur le site du Gamsberg en Namibie, à 1800 mètres d'altitude et à 150 kilomètres de la capitale Windhoek, dans une région quasi désertique réputée pour ses nuits claires et transparentes. À terme, ce nouveau dispositif expérimental consistera en un réseau de télescopes à effet Cherenkov
Dans une seconde phase, lorsque le principe sera démontré, il sera possible de passer de l'expérimentation à un observatoire international, en augmentant le nombre de télescopes pour améliorer la sensibilité et la flexibilité de l'instrument.
Une caméra de 800 kg
La première caméra, ensemble de deux mètres de long pour un mètre soixante de diamètre et d'un poids total de huit cents kilogrammeskilogrammes, a été assemblée puis installée sur cette structure en juin 2002, date à laquelle l'expérience a commencé à prendre des données. Cette caméra, noyau de l'expérience, est la contribution majeure des groupes français. Ceux-ci ont en effet pris en charge la conception et la production de la mécanique, de l'électronique ainsi que du système d'acquisition des caméras de l'expérience. La modularité du système offre des avantages certains en terme de maintenance compte tenu de l'éloignement du site. Les deux atouts majeurs de ces caméras sont une imagerie fine et une électronique rapide.
L'addition des trois autres télescopes de la première phase permettra à Hess d'augmenter encore sa sensibilité de détection des flux. Avec un seuil de détection vers 80 GeVGeV et une résolutionrésolution en énergie de 15 %, cette expérience possèdera alors un très fort potentiel de découverte de nouvelles sources dans l'hémisphère sudhémisphère sud.
Notes :
(1) Principalement l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni en Europe ; la Namibie et l'Afrique du Sud en Afrique.
(2)Institut national de physiquephysique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) : Laboratoire de physique nucléaire et hautes énergies (LPNHE), Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR) et Laboratoire de physique corpusculaire et cosmologiecosmologie (PCC).
(3) Institut national des sciences de l'Univers (INSU) : Centre d'étude spatiale des rayonnements (CESR), Laboratoire d'astrophysiqueastrophysique de l'observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (LAOG) et Observatoire de Paris.
(4) Le détecteur de rayons gamma cosmiques Celeste a été mis en service en 2000 aux côtés du détecteur Cat, opérationnel sur le même site de Thémis dans les Pyrénées-Orientales depuis 1996.
(5) Un télescope à effet Cherenkov est constitué d'une partie passive (l'atmosphère) dans laquelle interagissent les rayons cosmiquesrayons cosmiques de haute énergie et une partie active, le télescope, constitué d'un miroir qui focalise les signaux lumineux sur une caméra chargée d'enregistrer le phénomène.