Si Virgin Galactic a récemment annoncé la construction du premier aéroport spatial au Nouveau-Mexique  et planifie d'envoyer dans l'espace une dizaine de terriens quotidiennement, le tourisme spatial de masse n'est pas encore pour demain. Néanmoins, le gouvernement américain prend les devants, avec un projet de loi réglementant ce commerce. Par cette mesure législative, la Federal Aviation Authority (FAA) souhaite garantir la sécurité des futurs touristes, notamment en interdisant l'utilisation de technologies ou d'aéronefs ayant déjà connu des défaillances par le passé.

au sommaire


    Les pilotes qui décolleront du premier aéroport spatial de Virgin Galactica devront être munis de leur certificat d'aptitude, délivré par la FAA(Crédits : Virgin Galactica)

    Les pilotes qui décolleront du premier aéroport spatial de Virgin Galactica devront être munis de leur certificat d'aptitude, délivré par la FAA(Crédits : Virgin Galactica)

    Greg Olsen, le 11 Octobre 2005, après son retour sur Terre <br />A l'avenir, le gouvernement américain souhaite fixer un cadre légal au tourisme spatial

    Greg Olsen, le 11 Octobre 2005, après son retour sur Terre
    A l'avenir, le gouvernement américain souhaite fixer un cadre légal au tourisme spatial

    Des lois gouvernementales ont déjà été émises afin de réguler l'envoi de satellites privés, mais il n'existe à l'heure actuelle aucun cadre légal au tourisme spatialtourisme spatial. Dans un document de 120 pages rendu public vendredi dernier, le gouvernement américain fixe quelles sont les conditions requises pour qu'un touriste puisse effectuer un séjour dans l'espace.

    Du côté des candidats…

    Le premier volet de ces mesures affirme la nécessité d'une communication claire et transparente entre les entreprises et leurs clients. Les compagnies devront en effet informer les touristes spatiaux des risques encourus, et ces derniers devront en contrepartie signer un consentement écrit avant la date du départ.

    Le second volet du texte concerne les aptitudes physiques des candidats au voyage. Si des examens médicaux sont vivement recommandés par le gouvernement, dans la pratique ils ne seront pas requis « tant qu'un besoin ne sera pas clairement identifié ». Néanmoins, tous les clients devront présenter un certificatcertificat médical datant de moins d'un an.

    Enfin, les passagers devront suivre un entraînement, durant lequel l'équipage leur présentera les procédures d'urgence et d'évacuation, notamment les cas de dépressurisation et de départs de feu dans la cabine.

    Le fauteuil tournant de la Cité de l'Espace permettant de contrôler l'appareil vestibulaire<br /> L'entraînement des touristes spatiaux peut se révéler plus qu'éprouvant...<br /> (Crédits : Capcomespace)

    Le fauteuil tournant de la Cité de l'Espace permettant de contrôler l'appareil vestibulaire
    L'entraînement des touristes spatiaux peut se révéler plus qu'éprouvant...
    (Crédits : Capcomespace)

    …Et du côté des pilotes et entreprises

    Pour décoller, les pilotes devront quant à eux être munis d'un certificat de pilote de la FAA, prouvant qu'ils savent manier leur véhicule. Les élèves et les amateurs ne seront bien sûr pas assermentés par la Fédération.

    Les mesures présentées ci-dessus pourront être effectives à partir du mois de juin prochain. D'autres règlements sont d'ores et déjà prévus pour interdire l'utilisation par les compagnies de technologies ayant déjà posé problème par le passé (en particulier celles ayant entraîné un accidentaccident mortel). Mais cette partie du projet de loi ne devrait s'appliquer qu'à partir de 2012.