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La différence entre le maximum du cycle et son minimum est très faible : 0,1 % d'écart entre les deux niveaux d'énergie. Ce léger décalage est suffisant selon les chercheurs pour déclencher de grands changements climatiqueschangements climatiques. " Le système climatique est extrêmement sensible à de faibles forces telles que la variabilité solaire " précise Gerard C. Bond, un des chercheurs et principal auteur de l'étude sur le sujet parue le 16 novembre dans la revue Science.
D'aussi faibles variations suivies d'aussi grands impacts amènent les chercheurs à s'inquiéter au sujet des conséquences climatiques de l'effet de serreeffet de serre.
Le cycle de refroidissement et de réchauffement de 1500 ans concorde avec les données provenant de l'étude des cernes des troncs d'arbrearbre, autre moyen de mesurer l'intensité de l'énergie solaire. Le Soleil, à son intensité maximale, renforce le champ magnétique terrestrechamp magnétique terrestre, lequel fait obstacle aux rayonnements cosmiques. Or lorsque les rayons cosmiques atteignent les végétaux, ils causent la formation d'isotopes dont le carbonecarbone 14, lequel peut faire l'objet d'une mesure dans les anneaux des anciens arbres. Ainsi, un arbre pauvre en carbone 14 est lié à un Soleil actif. Bond et ses collègues ont observé une relation entre l'augmentation du nombre d'icebergs, détachés de glaciersglaciers, et de glaces flottantes d'une part et l'augmentation de carbone 14, signe d'un Soleil plus "faible" d'autre part. Ces résultats concordent en outre avec les études ayant mesuré le refroidissement de la planète à partir de l'avancée ou du recul des glaciers alpins en Europe.