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Faire savoir c'est aussi apprendre car comme le disait Boileau : « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement ». Rien de tel pour le scientifique que la volonté ou l'obligation de « faire savoir » pour découvrir que, parfois, loin de comprendre il s'était simplement habitué à une difficulté que la nécessité d'expliquer va l'obliger à revoir pour la bien concevoir. Merci donc à Futura-sciences pour son souci de faire connaître et comprendre intelligemment la science sans en négliger aucun domaine et bravo pour l'art et la manière de le faire. Et merci aussi de participer ainsi à la progression des connaissances par le dialogue obligé avec les scientifiques impliqués.
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Biographie
Ancien Directeur de Recherche IRDIRD (ex ORSTOM)
Diplômes
- Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques de Nancy (1962)
- DEA d'Océanographie PhysiquePhysique ParisVI (1966)
- Doctorat d'Etat Sciences (1983)
Service militaire
- Officier de réserve de l' Armée de Mer, branche Chef de quart
- Embarqué sur le dragueur CROIX du SUD (1962-1964)
Domaines de recherche
- Etudes des mécanismes physiques contrôlant la production biologique des océans tropicaux.
- Rôle des océans dans la variabilité climatique
Fonctions exercées
- 1970-1979 au Centre de recherches océanographiques d'ABIDJAN:Responsable des programmes de recherche du Navire de recherche CAPRICORNE mis à disposition de l'ORSTOM dans l'Atlantique tropical.
- 1982-1989:Chef du Service d'océanographie physique et spatiale de l'IFREmer.
- 1989-1992:Directeur d'objectif:Programme Géosphère BiosphèreBiosphère de l'IFREmer
- 1985-1992:Coordinateur national des programmes internationaux TOGA (tropical ocean and global atmosphere) et WOCE (World ocean circulation experiment) ,composantes océanographiques du Programme Mondial de Recherche sur le climatclimat de l'Organisation Meteorologique Mondiale(OMM) et de la Commission Océanographique Intergouvernementale(COI)
- 1992-1994:Directeur Délégué chef du Département TerreTerre-Océan-AtmosphèreAtmosphère de l'ORSTOM.
- 1994-1998:Directeur de la programmation à l'ORSTOM
- 1999-2002 : Directeur du Centre de Recherche Halieutique Méditerranéenne et Tropicale de Sète
Comités nationaux et internationaux
SCOR Working Group 56:UpwellingUpwelling Equatorial (1976-1982)
Comité scientifique de la revue Oceanologica Acta (1977-1982)
Représentant de la France à lIntergovernmental Toga Board de l'OMM et de la COI. (1987-1992)
Représentant de la France à l' Intergovernmental Woce Pannel de l' OMM et de l' ICSU. (1990-1992)
Membre du Comité des Programmes d'observation de la terreobservation de la terre du CNESCNES (1990-1994)
Représentant de l'IFREmer puis de l'ORSTOM au comité exécutif PIGB/France puis membre du Comité Scientifique français du PIGB.
Membre du Conseil Supérieur de la MétéorologieMétéorologie et Comité Scientifique de Météo-France(1988 1992).
Président du Comité National Français pour la COI (Commission Océanographique Intergouvernementale de l'UNESCO) 1992-1997
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métier
Le début de l'aventure fut incontestablement le passage en 1980 du programme international GARP(Global Atmospheric Research Programme) qui comme son nom l'indique concernait surtout l'atmosphère au WCRP(World Climate Research Programme) qui prend en compte toutes les composantes du système climatique et donc l'océan. Toute l'océanographie française va être mobilisée( moyens satellitaires et in situ d'observation , modélisation) et propulsée internationalement en participant aux programmes TOGA(Tropical Ocean and Global Atmosphere 1985-1995) et WOCE(World Ocean Circulation Experiment 1990-2002) dont, passé à l'Ifremer, j'aurai la charge de coordonner la composante française et aux programmes qui leur succèdent (Clivar, Argo). Juste retour des choses : l'étude de la variabilité océanique dans la perspective climatique permet maintenant de faire le lien avec la variabilité des ressources halieutiques y compris les anchois du Pérou. L'océanographie, avec les moyens spatiaux et de calcul, a connu grâce au climat une véritable révolution (voir dossier). Les océanographes physiciens « aux pieds mouillés » embarqués sous le regard des étoiles se font maintenant rares mais ils ont, grâce aux satellites auxquels ils ont délégué l'observation des océans leur mesure et la collecte des données in situ, une vue panoramique sur la totalité de l'océan qui vaut largement celle, limitée à l'horizon, que l'on avait de la passerelle d'un navire de recherche.