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Les aires protégées ont été mises en place pour protéger des espècesespèces et des écosystèmesécosystèmes remarquables. Il s'agit de préserver, dans l'urgence, un état de la nature qui va pourtant nécessairement changer, en fonction du climatclimat par exemple.
Dans le contexte du changement climatique à quoi vont alors servir les aires protégées ? Comment continuer à protéger les espèces remarquables quand elles sont menacées ?
Dans les systèmes marins, une politique d'aires protégées est en cours de mise en place. Elle est axée sur la protection des habitats. Elle paraît donner de bons résultats. Mais comme pour les milieux terrestres, les pollutions et le climat n'ont pas de frontière.
La philosophie de la protection avec l'Homme et non pas contre l'Homme est intéressante et généreuse (réserves de la biosphèreréserves de la biosphère). Elle se heurte pourtant à des problèmes de fond dans les Pays du Sud : pauvreté, insécurité, braconnage, etc. Dans de nombreux sites des réseaux d'aires protégées, la situation est souvent des plus précaires...
La biodiversité, c'est aussi la nature ordinaire
Mais les aires protégées ne sont qu'un des moyens d'action. Il faut aussi prendre soin de la nature ordinaire. Et dans ce domaine, nous ne pouvons qu'enfourner les bottes du développement durabledéveloppement durable : réduire les pollutions, réduire les gaspillages, mieux gérer et mieux répartir les ressources naturelles, etc.
Pour protéger la biodiversitébiodiversité il faut aussi souligner qu'il ne suffit pas de demander plus de recherches naturalistes. Si l'érosion de la biodiversité est liée aux activités humaines, il faut rechercher les moyens d'y remédier dans les comportements des sociétés. C'est-à-dire dans les systèmes de valeurs, les systèmes économiques et politiques existants, dans les options en matière de développement.