Une guerre de dons

Parution originale: 2007

Éditeur: J'ai lu

ISBN: 978-2290103319

Acheter ce livre

Dans la ville d'Eden, en Caroline du Nord, Zeck, le fils du prêtre Habit Morgan est doté d'une mémoire exceptionnelle. S'apercevant qu'il est capable de retenir des sermons entiers, sa mère lui dit de n'en parler à personne, car certains croiraient que c'est un don du diable. Le jeune garçon écoute sa mère. Battu par son père, il ne lui montrera jamais ses talents.

Après le sermon de Habit Morgan expliquant que le père Noël est en réalité le Père des mensonges, un étranger entre dans l'église. Il explique être envoyé par la Flotte internationale pour tester Zeck afin de déterminer s'il a les qualifications requises pour rentrer à l'École de guerre. Zeck refuse, mais il se retrouve forcé d'obéir lorsqu'une dizaine d'hommes armés se déversent à l'intérieur de l'église.

Après avoir brillamment réussi les tests, le jeune garçon est admis et envoyé malgré lui à l'École de guerre. Cependant, lors des combats de l'école, il ne touche jamais personne en raison de ses croyances religieuses pacifistes. L'armée du rat à laquelle il appartient réussit malgré tout à remporter toutes ses batailles avec un soldat de moins que ses adversaires. Chef de la cohortecohorte, Dink Meeker vient de recruter Andrew Wiggin, à peine âgé de 7 ans, qui a rejoint l'école avec un an d'avance.

Ne pouvant ni retourner chez eux ni communiquer avec leur famille, tous les enfants de l'école ont le mal du pays. La veille de la Sinterklaas, Flip, un jeune Hollandais prépare ses chaussures comme la tradition néerlandaise le prévoit dans la nuit du 5 au 6 décembre. En voyant cela, Dink introduit un poème sur Flip dans une chaussure. Puis, lors du repas, il peint un F à la confiture sur une crêpe de son camarade. Le poème et l'initiale comestible font également partie de la tradition de la Sinterklaas. Or, l'École de guerre refuse que les élèves manifestent leur appartenance religieuse. C'est pourquoi les rituels de Flip et Dink ne plaisent pas à Zeck à qui a été refusé le statut d'objecteur de conscience en raison de sa motivation religieuse. Il décide de dénoncer ses camarades et de se plaindre auprès du colonel Graff, le commandant de l'école. Ce dernier se trouve alors forcé de sévir contre les deux jeunes garçons.

Si l'école peut les empêcher d'observer une religion, Dink convainc les autres étudiants qu'elle ne peut pas leur interdire d'échanger des présents le jour de Noël. En quelques jours à travers toute l'école, les enfants se mettent à distribuer des chaussettes et des cadeaux : poèmes, restes de nourriture, faveurs, etc. Ne pouvant pas s'adresser à Graff, Zeck en parle à son conseiller qui lui répond que ses supérieurs attendront simplement que ça passe. Cette fois-ci, le jeune garçon agit alors de manière indirecte en faisant remarquer aux enfants musulmans que les autorités permettent à un rituel chrétien d'être célébré. Leur réaction ne se fait pas attendre. Ils organisent rapidement des prières en fonction des cours puis des démonstrations de piété au petit déjeuner. À la suite de cette rébellion, Graff annonce que tout musulman qui continue de prendre part à ces prières sera puni. Détesté de tous, Zeck semble dépérir sous la complète solitude. Inquiet pour son camarade, Zeck décide d'en parler au commandant.