Dans les Antilles, l'épidémie de dengue, cette « grippe tropicale » due à un virus propagé par un moustique, s'est amplifiée depuis le début du mois d'août. En Martinique, les militaires sont appelés à l'aide pour traquer Aedes, le diptère devenu ennemi public numéro 1.

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    Aedes aegypti, l'un des vecteurs de la dengue et de la chikungunya, transporte le virus d'un humain à un autre. © DR

    Aedes aegypti, l'un des vecteurs de la dengue et de la chikungunya, transporte le virus d'un humain à un autre. © DR

    En Guadeloupe, en Martinique et à Saint-Martin, les cas de dengue ont connu une poussée cet hiverhiver, ce qui n'est pas habituel, et ont repris de plus belle depuis juillet, ce qui est davantage dans l'ordre des choses. La croissance est particulièrement forte en Martinique, avec 3.400 nouveaux cas la première semaine d'août et 4.160 la deuxième semaine, et en Guadeloupe, avec, sur ces deux semaines, 4.100 puis 3.700 nouveaux cas. C'est ce qu'indiquent l'Institut national de veille sanitaireInstitut national de veille sanitaire (INVS) et la cellule inter-régionale d'épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane.

    Comme le chikungugunya, la dengue est une maladie infectieuse, rarement mortelle mais douloureuse et invalidante, provoquée par un virus, lequel est véhiculé par des moustiquesmoustiques du genre Aedes. C'est ce vecteur qui est désormais traqué en Martinique par les militaires du Service Militaire Adapté (SMA). Ces brigades tenteront de repérer les lieux où l'insecteinsecte aime à placer des œufs : les mares et tous les réservoirs d'eau à l'airair libre que constituent de vieilles souches ou n'importe quel récipient oublié.