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Baptisé NanoRacks, ce rack se présente sous la forme d'un rectangle de (43 x 23 x 50) d'environ 5,4 kilogrammes. Il est relié à la Station par un système Plug and PlayPlug and Play qui assure l'alimentation et le transfert des données via un connecteur USBUSB standard. Cette solution des plus basique et que tout in chacun possède chez lui a été choisie pour rendre l'interface aussi simple que possible. Deux emplacements ont été prévus mais un seul est utilisé actuellement. Ce rack permet de réaliser des expériences avec des niveaux de microgravité très faibles, à l'échelle nanométrique et autres démonstrations technologiques.
Aujourd'hui, trois expériences sont en cours. Une expérience d'irradiation passive et deux qui visent à étudier les effets des radiations sur des données électroniques enregistrées dans des systèmes de stockage. Elles seront de retour sur Terre à bord des navettes des missions STS-133 (novembre 2010) et STS-134 (février 20111).
Cette initiative privée d'utilisation des capacités de la Station à des fins commerciales est à souligner car ce type d'activité était une des raisons d'être de ce projet. Reste qu'on est loin des ambitions initiales qui prévoyaient la conception de matériaux révolutionnaires, la fabrication de produits pharmaceutiques ou encore la réalisation de nombreuses expériences.
L'utilisation de la Station à d'autres fins que celles du soutien aux vols habités a du mal à percer et ne semble pas convaincre la communauté des utilisateurs potentiels, au premier rang desquels figurent les industriels du secteur de la pharmacie et ceux intéressés par la croissance des métauxmétaux et des sciences de la vie. Cette désaffection pour la Station remonte au début du programme. La communauté scientifique n'a jamais montré un grand enthousiasme pour ce projet qui promettait d'engloutir des millions de dollars qui ne seraient pas utilisés ailleurs.
Des programmes d'observation de la Terreobservation de la Terre et des travaux scientifiques sont bien réalisés à bord, ou à l'extérieur, de la Station. Mais, ils sont en deçà des capacités de l'ISSISS. L'achèvement de sa constructionconstruction additionné à l'intégration des laboratoires scientifiques de la Jaxa et de l'Agence spatiale européenne et le fait que l'équipage permanent de l'ISS est passé de 3 à 6 astronautes augmentent de façon considérable les possibilités de faire de la science et le temps pour s'y consacrer.