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La pêchepêche existe depuis que l'Homme sait que le poissonpoisson se mange ! Celui-ci a façonné des outils pour pêcher ces animaux, comme les harpons, dont nous avons trouvé des traces très anciennes. La faunefaune aquatique est désormais moins abondante, alors, l'Homme travaille à la pisciculturepisciculture, comme dans la région de la Dombes qui compte mille étangs !
Histoire de la pêche
L'un des rares sites, et des plus anciens, le Lazaret, près de Nice, permet d'affirmer que la faune aquatique marine de l'Acheuléen était presque similaire à celle d'aujourd'hui ; abondance de cabillauds, morues, merlans, très faible nombre de daurades et de brèmes de mer : autant d'indices d'un climatclimat plus froid.
Ce sont les Magdaléniens (il y a 18.000 à 11.500 ans) qui ont inventé et utilisé les harpons, taillés dans des boisbois de rennesrennes. La base est souvent perforée pour y passer une ligne. Les Aziliens, qui leur succèdent, conserveront ces harpons taillés dans des ramures de cerf élaphecerf élaphe, le renne ayant disparu de ces contrées à la fin du climat glaciaire.
Il n'y a donc pas de raisons que ces Hommes ne profitent pas des poissons de rivières ou d'étangs : il y avait en Europe de l'Ouest une faune de poissons d'eau froide, et elle était sans doute plus abondante qu'aujourd'hui...
Dans la Dombes au Moyen Âge
Les étangs, très nombreux (plus de mille), sont d'origine humaine. Ils ont été creusés par les moines, mettant à profit les dépôts d'argileargile morainiques. En particulier, leur profil est maîtrisé et déterminé par le type de pêche : les étangs de la Dombes présentent une très légère pente, permettant à l'eau de s'écouler lentement et régulièrement vers l'émissaire, le « thou » lors de leur vidange à l'occasion de la pêche. Ils permettent une pisciculture importante depuis longtemps. L'alternance assec-évolage est une particularité culturelle et culturale locale, où culture céréalière et élevage du poisson sont intimement associés.
La Dombes abrite à elle seule près de 18 % de la surface nationale des étangs exploités. Ces piscicultures extensives produisent 21 % de la production piscicole nationale (1.600 tonnes) dont :
La moitié de la production est destinée au marché et l'autre au repeuplement des étangs par les sociétés de pêche. On constate aussi le développement de l'élevage de truitestruites et une multiplication des étangs et lacs consacrés à la pratique de la pêche à la mouche. Cette économie a été perturbée en 2006 par l'apparition du virus Influenzavirus Influenza H5N1H5N1 HPHP dans la région, qui a justifié une interdiction d'approcher les berges, ce qui a empêché certains pisciculteurs de travailler.