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Les tombes gauloises sont rarement bien conservées. Les ossements ont tendance à se dégrader rapidement et, parfois, il ne reste que les dents du défunt, comme c'est le cas ici. Lors de leur analyse, les archéologues ont fait une découverte inattendue : une prothèseprothèse en fer se trouvait à la place d'une dent manquante.
À notre époque, la chirurgie dentaire est commune mais, à l'âge du fer, ce type d'intervention était exceptionnel. Après observation du contenu de la tombe, les archéologues ont déterminé que le défunt, une femme au statut particulier, disposait d'un véritable pivot. Il y avait certainement au bout une dent artificielle, peut-être en ivoire ou en os.
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