Les premiers résultats de la plus grande étude prédictive sur le changement climatique sont inquiétants. En effet, les gaz à effet de serre pourraient entraîner une augmentation des températures mondiales allant jusqu'à 11°C d'ici 2050.

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    Crédits : CORDIS

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    Une telle augmentation des températures représente plus du double du réchauffement maximal envisagé par le Groupe intergouvernemental pour l'étude du changement climatiquechangement climatique (IPCCIPCC).

    <br />&copy; Fey - <a href="//www.futura-sciences.com/clic.php?url=//www.gueules-d-humour.com/new/semaine/index_b18.shtm" target="_blank">Gueules d'Humour</a> pour Futura-Sciences

    © Fey - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Baptisée climateprediction.net, l'expérience "montre que l'accroissement des émissionsémissions de gaz à effet de serre pourrait avoir un impact bien plus important sur le climat qu'on ne le pensait auparavant", a déclaré le scientifique en chef du projet, David Stainforth, de l'université d'Oxford.

    L'expérience a pu être menée grâce à la participation de plus de 95 000 personnes de 150 pays, qui ont utilisé leurs ordinateursordinateurs. Des écoles, des entreprises et des particuliers du monde entier ont téléchargé un logiciellogiciel contenant le modèle climatique du Met Office, l'institut météorologique britannique. Ce modèle est opérationnel lorsque les ordinateurs sont inactivés.

    Le programme examine un scénario climatique valable quelques jours ou quelques semaines et envoie ensuite automatiquement les résultats à l'université d'Oxford et aux institutions qui collaborent au projet dans le monde.

    <br />&copy; Ucciani - <a href="//www.futura-sciences.com/clic.php?url=//www.gueules-d-humour.com/new/semaine/index_b18.shtm" target="_blank">Gueules d'Humour</a> pour Futura-Sciences

    © Ucciani - Gueules d'Humour pour Futura-Sciences

    Les participants ont déjà simulé plus de quatre millions d'années modèles et ont contribué à plus de 8 000 ans de temps de calcul, ce qui dépasse de loin la capacité de calcul des plus grands super-ordinateurs du monde.

    Pourtant, les scientifiques du projet insistent pour qu'un plus grand nombre de personnes s'impliquent. "Comme nous avons découvert que ces réactions extrêmes sont une option réaliste, nous avons plus que jamais besoin de l'aide des gens pour mesurer les dangers d'un tel réchauffement et de comprendre ses impacts régionaux", a déclaré M. Stainforth.