C'est bien connu : les documents Word sont particulièrement indiscrets. Ils conservent la trace des commentaires et autres modifications apportées au texte, même une fois celles-ci effacées. Dernière victime en date de ces indiscrétions : SCO, qui utilise Word pour assigner ses victimes en justice.

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    SCO victime des indiscrétions de Word

    SCO victime des indiscrétions de Word

    Tout à sa croisade anti-LinuxLinux, le groupe SCO aurait pourtant été mieux avisé d'utiliser un traitement de texte Open Source dans la rédaction de ses lettres de menace aux utilisateurs de Linux ! Ses dernières victimes en date, les sociétés DaimlerChrysler et AutoZone, ont en effet été averties de l'action judiciaire à leur encontre par un document Word un peu trop bavard !

    Il apparaît en étudiant ce dernier que les conseils de SCO visaient initialement Bank of America, qu'ils avaient émaillés le document de commentaires stratégiques et changés plusieurs fois leurs demandes en cours de route.

    Il ne nous appartient pas de commenter ici la teneur du document ni la légitimité de l'action de SCO. En revanche, la fuite d'informations stratégiques qui résulte d'un fichier Word trop bavard est une menace à prendre très au sérieux. La chose n'est pourtant guère nouvelle, et MicrosoftMicrosoft a d'ailleurs publié un nettoyeur gratuit pour les documents Office.

    La mésaventure de SCO, qui apparaît désormais comme faisant feufeu de tout boisbois et adaptant ses menaces à la tête du client, est une très belle illustration des dangers posés par Word dans un environnement corporate et de leur impact sur la crédibilité d'une entreprise. De quoi considérer avec plus de ferveur encore les formats ouverts !