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Constellation Galileocrédit : ESA
Le 7 décembre, les ministres des Transports d'une demi douzaine d'états membres de l'Union Européenne (UE), dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, ont refusé de débloquer les 550 millions d'euros qui doivent permettre de développer le projet GalileoGalileo. La commissaire chargée des Transports, Loyola de Palacio, a annoncé qu'elle ferait appel. Les pays réticents tirent prétexte des conclusions d'une étude commandée au consultant PriceWaterhouseCoopers (WPC), qui insiste sur les incertitudes qui pèsent sur les investissements privés, ce qui obligerait les Etats à accroître leur contribution. Les pays favorables au lancement du projet, dont la France et l'Espagne, soulignent que le rapport coûts-bénéfices sera positif, des profits devant même être dégagés à partir de 2011. La rentabilité à terme sera de 17.8 milliards d'euros pour un investissement de 3.9 milliards d'euros, expiquent-ils. Galileo doit permettre à l'UE d'acquérir son indépendance par rapport aux systèmes russe et américain (GPSGPS).