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Comme prévu, le 15 septembre vers 12 h 30 (heure de Paris), Cassini s'est désintégrée dans la haute atmosphèreatmosphère de SaturneSaturne. 83 minutes plus tard, après 13 ans de mission, la Nasa perdait le signal de la grande sonde spatiale. Ce plongeon suicide était nécessaire afin d'éviter que le vaisseau -- « qui n'est pas parfaitement stérilisé », dixit Francis RocardFrancis Rocard --, à court de carburant, ne s'écrase sur une des lunes de la planète géante. Notamment, Encelade considérée comme potentiellement habitable.
Jusqu'à ses tout derniers instants, Cassini a continué de faire des mesures avec huit de ses instruments restés en fonctionnement. Toutes les données ont été transmises jusqu'à la dernière seconde. Des données précieuses dont on devrait connaître le contenu progressivement au cours des prochains mois.
Mieux comprendre la formation de Saturne et de ses anneaux
Pour les scientifiques, cette approche finale était donc une rare et formidable occasion de glaner un maximum d'informations et sur les anneaux de Saturne et sur la géante gazeuse elle-même, sans ses anneaux...
Beaucoup de questions restent sans réponse : quelle est la masse des anneaux ? quelle est la composition de l'atmosphère ? quelle est la masse du noyau de Saturne, « la taille de ce noyau est un élément critique pour contraindre le mécanisme de formation de Saturne », explique Francis Rocard. Sa masse correspond-elle à ce que prédit le « schéma standard » ? ou faut-il revoir le modèle ? Les chercheurs comptent sur les lumièreslumières de Cassini pour éclairer la naissance et l'évolution de Saturne et de ses anneaux et donc, mieux comprendre le passé du Système solaireSystème solaire.
© Cnes