L’étude de cohorte de Hong Kong a comparé le risque de décès de patients atteints d’au moins deux maladies chroniques ayant reçu la troisième dose de vaccin anti-Covid-19, par rapport à ceux qui n'ont reçu que deux doses.

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    Une nouvelle étude de Hong Kong publiée dans le Canadian Medical Association Journal montre qu'une dose de rappel (la troisième dose) d'un vaccin contre le SARS-CoV-2 est associée à une réduction de 90 % des décès chez les personnes souffrant de plusieurs problèmes de santé, par rapport à deux doses. Les chercheurs ont inclus dans l'analyse les personnes atteintes d'au moins deux maladies chroniques, telles que l'hypertension artérielle, le diabète ou l'insuffisance rénale.

    248 000 individus inclus dans l’analyse

    En effet, par rapport à la population générale, les personnes vivant avec plusieurs comorbidités présentent un risque plus élevé d'infection par le virusvirus et de décès lié à la Covid-19Covid-19. Les chercheurs ont mené une étude de cohortecohorte à l'échelle de Hong Kong, en utilisant une base de donnéesbase de données de dossiers médicaux électroniques du milieu de la vaguevague OmicronOmicron de la pandémiepandémie. L'étude a inclus 120 724 personnes ayant reçu le vaccin Pfizer-BioNTech, un vaccin à ARNmARNm (dont 87 289 ont reçu un rappel) et 127 318 personnes ayant reçu le vaccin CoronaVac, un vaccin à virus entier inactivé (dont 94 977 ont reçu un rappel).

    Hong Kong a enregistré le taux de mortalité lié à la Covid-19 le plus élevé au monde par rapport à la taille de la population au cours de l'épidémie du variant Omicron (BA.2), qui a débuté fin décembre 2021. En avril 2022, plus de 9 000 décès étaient liés à la Covid-19 à Hong Kong, sur une population de 7,5 millions d'habitants. © PxHere
    Hong Kong a enregistré le taux de mortalité lié à la Covid-19 le plus élevé au monde par rapport à la taille de la population au cours de l'épidémie du variant Omicron (BA.2), qui a débuté fin décembre 2021. En avril 2022, plus de 9 000 décès étaient liés à la Covid-19 à Hong Kong, sur une population de 7,5 millions d'habitants. © PxHere

    La dose de rappel considérée a été administrée entre le 11 novembre 2021 et le 31 mars 2022, et le suivi de chaque personne a duré une trentaine de jours. « Nos résultats suggèrent que cette mesure de santé publique massive et opportune a vraisemblablement joué un rôle central dans la réduction du taux de mortalité au cours de l'épidémieépidémie, en particulier chez les personnes souffrant de multimorbidité », concluent les auteurs de l'étude.