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Vendredi 18 novembre, David Heymann, président du comité d'urgence de l'OMS sur le Zika, a déclaré lors d'une conférence de presse que le Zika « n'est plus une urgence de santé publique de portée mondiale ». Il a cependant modéré ses propos en signalant qu'il ne fallait pas minimiser l'importance du virus. L'épidémie ne répondrait plus à la définition d'une urgence de santé publique comme décrite dans les règlements de santé internationaux. Le statut d'urgence mondiale avait été décidé en février dernier par l'OMS.
Cette annonce a suscité l'inquiétude au Brésil qui comptabilise le plus de cas de microcéphalies (plus de 2.000), devant la Colombie (46 cas). Lawrence Gostin, de l'université Georgetown à Washington, a estimé que la position de l'OMS était « assez inquiétante », d'autant plus que l'été, saisonsaison des moustiquesmoustiques, approche dans l'hémisphère sudhémisphère sud. Les États-Unis sont également concernés par l'épidémie où des cas de microcéphalies et de syndromes de Guillain-Barré ont été annoncés en Floride.
Le Zika responsable de microcéphalies et Guillain-Barré
Le virus Zika se transmet par la piqûre de moustiques du genre Aedes qui sont également vecteurs de la dengue, du chikungunyachikungunya et de la fièvre jaunefièvre jaune. Une transmission sexuelle est aussi possible. Le virus Zikavirus Zika est la cause d'apparitions de syndromes de Guillain-Barré, une atteinte neurologique grave, et de cas de microcéphalies chez les nouveau-nés.
D'après l'AFP, 73 pays ont été touchés par le virus Zika et 23 pays ont signalé des cas de microcéphalies ou de syndromes de Guillain-Barré. En France, la fin de l'épidémie a été déclarée en Martinique, Guadeloupe et Guyane. D'après l'agence Santé publique France, il y a eu 28 cas d'anomaliesanomalies cérébrales fœtales dont 10 microcéphalies en Martinique et Guyane et 110 cas de formes neurologiques sévères en Martinique, Guadeloupe et Guyane (dont 74 syndromes de Guillain-Barré). Trois personnes sont décédées en Martinique et Guadeloupe.