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La détection précoce d'un cancer permet de le traiter plus tôt. C'est pourquoi il y a un an des chercheurs niçois, menés par le professeur Paul Hofman, ont mis au point un test sanguin qui permettrait de détecter très tôt un cancer du poumon.
La semaine dernière, le CHU de Nice a lancé officiellement un nouveau projet, du nom de AirAir, et un site dédié : http://www.projet-air.org/. Ce projet va porter sur 600 patients, répartis sur le territoire français. Seront inclus dans l'étude des fumeurs et des anciens fumeurs de plus de 55 ans, souffrant de BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructivebroncho-pneumopathie chronique obstructive), ayant fumé au moins un paquetpaquet par jour pendant 30 ans ou deux paquets par jour pendant 15 ans.
Des cellules tumorales du cancer du poumon en culture. © Anne Weston, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les cellules tumorales circulantes : à surveiller
Chaque année et durant trois ans, les participants subiront un test sanguin et un scanner thoracique. L'objectif du projet Air est de déterminer si la recherche de cellules tumorales dans le sang, les CTC (cellules tumorales circulantes), améliore la détection précoce des cancers du poumons. Cet objectif se décline en deux axes, explique-t-on sur le site du projet :
- Évaluer si la présence de CTC peut aider à faire la différence entre ce qui est malin (cancer) et ce qui est bénin (autre maladies) chez les nombreuses personnes qui se voient découvrir des anomalies sur le scanner de dépistage.
- Évaluer si la présence de CTC est un marqueur de risque qui justifierait, chez les personnes chez qui on les mettrait en évidence, une surveillance plus particulière.
Ces cellules circulantes, qui ont quitté la tumeurtumeur d'origine, vont s'implanterimplanter ailleurs et générer des métastasesmétastases. La détection des CTC représente aujourd'hui une voie de recherche pour améliorer le diagnosticdiagnostic de cancers, pas seulement du poumon, ou pour mieux évaluer l'efficacité du traitement.