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Un bon gaz propulseur d’aérosol se doit d’être inodore, incolore et ininflammable. Les CFC, des chlorofluorocarbures, ont donc été utilisés durant de nombreuses années. Malheureusement, ils auraient activement participé à la destruction de la couche d’ozone. Leur utilisation a donc été interdite en 1985 par le protocole de Montréal. D'autres remplaçants bien souvent inflammables (par exemple le butane ou le propane) leur ont été trouvés. © Marie A.-C., Flickr, CC by-nd 2.0
Apparus dans les années 1950 en France, les générateursgénérateurs d'aérosol ont depuis une place de choix dans notre quotidien (bombes de peinture, désodorisants, bouteilles de chantilly, etc.). Malheureusement, ces récipients sous pressionpression composés d'au moins un produit actif, un solvantsolvant et un gazgaz propulseurpropulseur, posent quelques problèmes environnementaux et sanitaires.
Pourquoi les aérosols sont-ils polluants ?
De nombreux aérosols libéreraient des composés organiques volatilscomposés organiques volatils (COV). Or, ces substances peuvent former de l'ozone troposphérique en présence de lumièrelumière et donc être à la base de troubles respiratoires, tels que l'asthmeasthme, chez des personnes sensibles. Ce gaz participe également à hauteur de 13 % au réchauffement climatique. Il absorbe en effet dans l'infrarougeinfrarouge 2.000 fois plus que le CO2 pour le rayonnement terrestre. Cependant, la contribution des aérosols à ce phénomène serait faible puisqu'elle ne représente que 0,04 % des émissionsémissions totales de COV.
La signalétique des aérosols
Une signalétique révélant la présence de ces composés se met peu à peu en place dans nos magasins pour les produits de constructionconstruction et de revêtement, y compris donc pour les peintures en aérosol. Elle présente deux étiquettes superposées qui quantifient les émissions de composés organiques volatils, de A+ (peu polluant) à C (très polluant), respectivement dans l'airair intérieur et l'air extérieur.
