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La fuséefusée a débuté ses observations 60 secondes après son lancement. Elle a ensuite atteint son point culminant au bout de 184 secondes et est retombée en mer après avoir achevé sa mission et récolte toutes les informations attendues.
L'ISAS avait par le passé observé que la température des électronsélectrons de l'ionosphèreionosphère passait localement et dans certaines conditions de 100K à 1000K. Ce phénomène survient apparemment autour des 11 heures du matin en hiver dans la partie inférieure de l'ionosphère (entre 105 et 110 km), au centre du système du courant ionosphérique (à une latitude proche de 30 degrés). Sa compréhension devrait permettre de mieux anticiper les variations des signaux de communication pour satellite ou des signaux GPSGPS.
Crédits : http://www.atis.org
Ces observations doivent permettre de trouver par quel mécanisme se produit cet accroissement thermique. Pour cela, plusieurs appareils de mesure et équipements d'observation ont été embarqués sur S-310-37 : mesureurs de champ magnétiquechamp magnétique et de champ électriquechamp électrique, localisateur de répartition des énergiesénergies électromagnétiques, sonde de Langmuir, sonde à polarisation fixe, capteurs solaires, capteurs d'horizon... Les données obtenues en temps réel par les magnétomètresmagnétomètres disposés sur Terre dans chacune des régions du Japon ont permis de connaître à quel moment le centre du système du courant ionosphérique passerait sur Uchinoura et ainsi d'effectuer le lancement le moment venu.
Pour l'instant, un thermomètre électronique a permis de confirmer l'existence à une altitude d'environ 100 km d'une couche thermique élevée. Elle résulterait d'une excitation de la haute atmosphère par des énergies électromagnétiques émises par le SoleilSoleil. Cependant, l'ISAS doit encore procéder à l'analyse détaillée des données recueillies afin de pouvoir expliquer mieux ce phénomène.
Par Rachel Cipriani.