La découverte d'une voie de régulation commune entre plantes et êtres humains par des chercheurs du Scripps Research Institute à La Jolla, apporte un éclairage nouveau sur la compréhension des mécanismes de réponse immunitaire humaine aux infections.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Les travaux de l'équipe de Richard Ulevitch, publiés dans le journal "Proceedings of the National Academy of Sciences", ont permis de montrer la similarité entre deux protéinesprotéines humaines et végétales impliquées dans la protection de ces organismes contre les pathogènespathogènes.

    Les chercheurs ont montré que la protéine humaine Nod1, qui joue un rôle essentiel dans la reconnaissance et la réponse du système immunitairesystème immunitaire inné aux infections bactériennes, et les protéines végétales R, qui protègent les plantes de différents pathogènes, ont des similarités structurelles et peuvent être activées par la même protéine SGT1.
    Ces travaux permettent de donner de nouvelles perspectives à l'étude de la voie d'activation de la protéine Nod 1 encore peu connue, grâce à la comparaison avec celle de la protéine R dans les plantes, bien mieux documentée.

    De nombreuses mutations dans la séquence des protéines de la famille de Nod1 sont liées à des inflammationsinflammations chroniques ou des problèmes auto-immuns.

    L'identification de nouveaux régulateurs de la voie Nod1 comme SGT1, dont le rôle est à l'origine caractérisé dans les plantes, est essentielle pour comprendre comment fonctionnent les protéines de reconnaissance des pathogènes et le rôle qu'elles jouent dans certaines maladies inflammatoires chroniques.

    Par Mireille Guyader & Peggy Rematier,