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Vaccin contre le cancer du col de l'utérus : un essai clinique prometteur
Ce vaccin, appelé Gardasil et fabriqué par manipulation génétique, empêcherait la formation du cancer du col de l'utérus chez la femme en bloquant deux virus sexuellement transmissibles : les papillomavirus de type 16 (HPVHPV 16) et de type 18. Les HPV 16 et 18 sont à l'origine de 70% de ce type de cancer.
L'étude, effectuée dans 13 pays dont les Etats-Unis, a porté sur 12.167 femmes âgées de 16 à 26 ans. Une moitié des femmes (6.082) a reçu trois doses de Gardasil, l'autre moitié un placeboplacebo. Au bout de 17 mois de l'essai, aucune femme vaccinée ne présentait de cancer ou de lésions précancéreuses alors que 21 femmes du groupe placebo étaient atteintes. Merck compte demander sous peu l'autorisation de mise sur le marchéautorisation de mise sur le marché de ce vaccin au Food and Drug AdministrationFood and Drug Administration (FDA).
Le cancer du col de l'utérus est la deuxième cause de mortalité féminine par cancer. Il provoque chaque année dans le monde environ 230.000 décès et 500.000 nouveaux cas. En janvier 2005, des chercheurs de l'Institut Pasteur de Paris ont montré l'efficacité chez l'animal d'un candidat vaccin pour le traitement des cancers du col de l'utérus.
Ce candidat vaccin thérapeutique, constitué de fragment d'une protéine oncogèneoncogène E7 de HPV16, a provoqué chez la souris une régression complète de tumeurstumeurs (modèles du cancer humain) dans 100% des cas et après une seule injection (Prélle et al., Cancer Research, janvier 2005). Des résultats comparables ont été obtenus par les mêmes équipes en utilisant l'oncoprotéine E7 du HPV 18.
Début 2006, BTBT PHARMA, une start-upstart-up de l'Institut Pasteur, compte lancer un essai cliniqueessai clinique, en associant E7 du HPV16 et HPV18 pour le traitement des lésions néoplasiques qui évoluent vers les cancers du col de l'utérus.