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Culture du maïs
Des scientifiques de l'université d'Aix-la-Chapelle (Allemagne) ont renforcé cette thèse en affirmant que le maïs génétiquement modifié pouvait être utilisé pour lutter contre la carence en ferfer dans les pays en développement.
Près de deux milliards de personnes, principalement des femmes et des enfants, vivant dans des pays en développement, souffrent d'une carence en fer dans leur alimentation, ce qui peut causer l'anémie, empêcher la croissance des enfants et engendrer une fatigue chronique chez l'adulte.
Le Dr. Eva Stoger et son équipe de l'université d'Aix-la-Chapelle ont modifié du maïs en ajoutant à son ADN deux gènes provenant du sojasoja et du champignonchampignon Aspergillus niger. Ensemble, les deux gènes sont capables de retenir le fer du sol et de le transformer de façon à pouvoir être assimilé par l'être humain.
Le gène de soja produit une protéineprotéine qui se lie au fer absorbé du sol par les plantes. Néanmoins, une fois dans la plante, ce fer peut devenir inaccessible de sorte que les personnes consommant la plante n'assimileront pas le fer. Le gène fongique résout ce problème en rendant ce fer disponible aux consommateurs.
L'équipe du Dr. Stoger, dont les recherches ont été publiées dans le numéro de décembre de la revue "Plant Molecular Biology", affirme que les tests réalisés montrent que la capacité d'absorptionabsorption de fer des cellules intestinales humaines est trois fois supérieure lorsqu'on utilise du maïs génétiquement modifié par rapport à du maïs non modifié. L'équipe ajoute que la farine de maïs contenant le gène fongique serait bénéfique pour les communautés qui n'ont pas accès à d'autres nutrimentsnutriments, tels que l'acide ascorbiqueacide ascorbique.
Des études sur les effets secondaires éventuels de cette modification seront menées ultérieurement.