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Avec les panneaux de toituretoiture, il est possible d'atteindre des performances élevées dans des épaisseurs inférieures à celles, maxi, des procédés d'isolationisolation par l'intérieur. Réalisée par des professionnels, l'isolation est totale (sans ponts thermiquesponts thermiques).
La charpentecharpente est préservée des variations de température, d'humidité, avec la garantie d'une couverture convenablement ventilée. Si le coût de l'installation peut constituer un frein, il est à mettre en perspective avec les économies d'énergie réalisées à moyen terme, la pérennité de l’isolation, et les aides accordées au titre de l'amélioration de l'habitat (crédit d’impôt, prêt à taux zéro, TVA à 5,5 %...).
Comment évaluer la qualité d'un isolant ?
Pour juger de la qualité d'un isolant, le premier élément à prendre en compte est le rapport entre sa conductivité et sa résistance thermiquesrésistance thermiques. La conductivité thermique, symbolisée par le lambda (λ), caractérise l'aptitude du matériau à transmettre la chaleur.
Exprimée en WattWatt/mètre/degré KelvinKelvin (W/mK), elle doit être la plus basse possible, l'indice de référence étant le 0,020 de l'airair. Avec un lambda de 0,024, la moussemousse de polyuréthane décroche la palme. La résistance thermique (R), exprimée en mètre carré par degré Kelvin/Watt (m2K/W), est inversement proportionnelle à la conductivité.
Performances thermiques d’une sélection représentative
Les normes françaises reconnaissent comme isolant un matériau possédant un lambda inférieur à 0,060 et un coefficient de résistance égal ou supérieur à 0,50. Cependant, pour obtenir en situation une résistance thermique élevée, l'épaisseur isolante est déterminante (voir tableau, ci-dessous).
Les matériaux ayant une épaisseur maxi limitée nécessitent une pose en deux couches pour atteindre cette valeur. Autre critère à ne pas négliger : le coefficient de transmission thermique (U) renvoie directement aux spécifications de la RT 2005RT 2005. Celle-ci indique, pour chaque type d'isolation, une valeur plafond (ou garde-fougarde-fou) à ne pas dépasser. Autrement dit, plus le coefficient est bas, meilleure est la performance. Là encore, l'épaisseur de l'isolant induit la performance. Pour l'isolation sur toiture, la limite ainsi définie est 0,28 W/m2K.