au sommaire
Le tourisme dans la Vienne se fait à travers son histoire, sa culture, sa faunefaune et sa flore. Localisé dans la région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Vienne émerveillera petits et grands.
La Vienne, un département au riche patrimoine
La Vienne est un département riche en histoire et en monuments, on le doit en partie à Aliénor d'Aquitaine qui fut deux fois reine (de France et d'Angleterre). Actuellement, Poitiers est célèbre pour le Futuroscope, parc à thème dont les attractions sont tournées vers le multimédia et des techniques cinématographiques, audiovisuelles et robotiquesrobotiques.
La Vienne possède aussi des trésors comme l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe qui est classée au patrimoine mondial de l'Unesco et possède un très bel ensemble de peintures murales romanes, bien conservé et unique en Europe, sans oublier la réserve naturelle du Pinail.
Nous découvrirons dans ce dossier les beautés de ce parc avec une faune et une flore des plus variées. Puis, nous nous laisserons emporter vers la ville de Poitiers, son histoire et sa formation, pour nous arrêter, entre autres, sur le fameux et mystérieux ordre des Templiers.
Bonne route...
À lire aussi sur Futura :
- « Objectif Mars » : ils ont testé la nouvelle attraction du Futuroscope… en plein confinement !
- Histoire des Acadiens et de leurs déportations
- Jeu mathématique : le trésor des Templiers
Le département de la Vienne
Le département de la Vienne fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine, il est le 16e plus grand département de la France métropolitaine. Bien que moyennement peuplé, il fait preuve d'un dynamisme certain et d'une forte vitalité économique grâce à son chef-lieu Poitiers, sur l'axe Paris-Espagne.
La Vienne en quelques chiffres
D'une population totale de plus de 437 000 habitants en 2019 sur une superficie de 6 990 km2, le département de la Vienne est partagé en :
- 3 arrondissements (Châtellerault, Montmorillon et Poitiers) ;
- 4 circonscriptions législatives ;
- 19 cantons ;
- 7 intercommunalités ;
- 266 communes.
Les habitants de la Vienne sont appelés les Viennois.
La Vienne, une rivière
La Vienne est aussi une rivière traversant les départements de Haute-Vienne et de Vienne, une partie de la Corrèze, de la Charente et de l'Indre-et-Loire. D'une longueur de 372 kilomètres, elle est un gros affluent de la Loire, avec l'Allier et le Cher. Du plateau de Millevaches, dans le Limousin, à la plaine de Touraine, la rivière traverse des paysages variés.
Poitiers, chef-lieu du département de la Vienne
Poitiers est le chef-lieu du département de la Vienne et de la région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Poitevins, dérivés du nom du peuple gaulois les Pictons.
Formation du département de la Vienne
Cœur historique de l'ancienne province du Poitou, le département de la Vienne trouve son origine à la Révolution française, en 1790. Il est constitué à partir du démembrement de l'ancienne province du Poitou, qui couvrait la Vendée et les Deux-Sèvres, et d'une partie de l'Anjou.
Poitiers (ou Lemonum), ancienne capitale des Pictons
Dès l'époque galloromaine, Lemonum (Poitiers) devient la capitale des Pictons (peuple de la Gaule, venant des Celtes). Au sud du département, la cité galloromaine de Sanxay subit les mêmes assauts qu'à Poitiers, des barbares Alamans et Francs, sans jamais pouvoir se relever.
En 507, la victoire de Clovis sur Alaric II (roi des Wisigoths), à Vouillé, marque l'avènement des Francs deux siècles plus tard, en 732. La victoire de Charles Martel est un autre épisode de l'histoire de France.
Monuments mérovingiens et carolingiens à Vienne
Dès le Haut et Bas Moyen Âge, la Vienne conserve le plus grand nombre de monuments mérovingiens et carolingiens de France. C'est le cas de Poitiers, sous Aliénor d'Aquitaine. C'est aussi le cas à Saint-Savin, dont l'abbaye abrite des fresques romanes du XIIe siècle classées au patrimoine mondial de l'Unesco.
La Renaissance, enfin, marque une autre période brillante du Poitou, inspirée du proche Val de Loire.
Poitiers, ville d'art et d'histoire des Pictons
La ville de Poitiers, chef-lieu du département de la Vienne, regorge de trésors architecturaux, de monuments et objets chargés d'histoire.
L'histoire de Poitiers, de l'Antiquité au Moyen Âge
À la période antique, Poitiers (ou Lemonum, du nom celtique de la ville) est le chef-lieu du peuple gaulois picton. La ville qui s'est construite sur un promontoire rocheux au point de jonction de deux cours d'eau, le Clain et la Boivre, se développe à la conquête romaine, au Ier siècle avant notre ère.
Au Moyen Âge, Poitiers s'érige autour de sa fonction religieuse. L'édification d'un baptistère, vers le Ve siècle, marque les débuts du christianisme. Les églises Saint-Hilaire-le-Grand, Sainte-Radegonde, la collégiale Notre-Dame-la-Grande, l'abbaye de Saint-Jean-de-Montierneuf et la cathédrale Saint-Pierre, entre autres, suivront la christianisation de la ville.
Poitiers : du Moyen Âge à l'époque contemporaine
En 1204, une charte de commune instaure les fondements de la ville avec la nomination d'un maire. Ville savante, Poitiers voit la constructionconstruction de sa première université en 1431, qui marquera durablement la notoriété des lieux. Un autre édifice retiendra aussi les esprits : le murmur d'enceinte médiéval de Poitiers, érigé au temps d'Aliénor d'Aquitaine.
À l'époque contemporaine, la création de boulevards périphériques et l'apparition du chemin de fer au XIXe siècle modernisent le vieux centre et facilitent l'extension urbaine. Le XXe siècle laisse son empreinte sur la vieille cité par de nombreux programmes d'architecture comprenant des matériaux innovants et des volumes différents, sans pour autant dénaturer l'authenticité du patrimoine local antique.
Expo-musée : Salle du patrimoine à l’Office du tourisme de Poitiers
« C'est une exposition permanente qui donne des clés de lecture de la ville, favorise sa découverte et sa compréhension. Cette présentation prend en compte la globalité de la cité, depuis ses origines, sa formation, jusqu'à son visage contemporain », explique la conservatrice de la Salle du patrimoine, à l'Office du tourisme de Poitiers.
Il s'agit, dans ce lieu, de faciliter la rencontre entre la ville, ses habitants, ses touristes, en apportant au plus grand nombre un supplément d'émotions et de connaissances au travers de différents regards : ceux des sculpteurs, des archéologues, des historienshistoriens et historiens d'art, des urbanistes, des photographes, d'une scénographe, d'un réalisateur, des élus, etc.
Informations pratiques :
Office du tourisme de Poitiers
45, place Charles-de-Gaulle
86000 Poitiers
Tél. : 05 49 41 21 24
Façade ouest de l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. © Codex, Wikipédia
Aliénor d’Aquitaine sur le vitrail de l'Hôtel-de-Ville de Poitiers
Les bourgeois poitevins discutent, avec la duchesse Aliénor d'Aquitaine, les clauses de la Charte de 1199 qui érige la cité en commune. Aliénor devient duchesse de l'Aquitaine en 1137, succédant, à l'âge de 16 ans, à Guillaume X, son père, dernier duc d'Aquitaine et de Gascogne d'une lignée fondée par Guillaume I, dit « le Pieux ».
Aliénor d'Aquitaine : travailler et se marier selon ses choix
Très vite, Poitiers devient la ville phare de la région, la capitale officielle du comté de Poitiers, puis du Poitou et du grand-duché d'Aquitaine. Aliénor va faire pour Poitiers des choses historiques : des chartes et des franchises. Chaque habitant recevait le droit d'exercer une profession selon ses goûts et de se marier avec la personne de son choix.
En 1199, l'année où elle signa la charte de Poitiers, elle perdit l'un de ses fils, Richard Cœur de LionLion, alors roi d'Angleterre. Aliénor est morte le 31 mai 1204, à 82 ans. Un personnage extraordinaire de l'Histoire de France pour lequel la Revue 303 des pays de la Loire a édité un numéro spécial. Elle a aussi trouvé sa place sur un des vitraux de l'Hôtel-de-Ville à Poitiers.
Du baptistère Saint-Jean au dolmen de la « Pierre levée »
Entre le baptistère Saint-Jean, la tour de Vouneuil et le dolmen de la « Pierre levée », près de quatre millénaires nous séparent. Au plus grand plaisir du promeneur curieux avide de connaissances historiques, géographiques et religieuses.
Dolmen de la « Pierre levée »
Le dolmen de la « Pierre levée », de -3000 ans avant J.-C., est dans l'ancien faubourg Saint-Saturnin, à Poitiers. La dalle de couverture était supportée par neuf piliers. Le monument mesure 6 m sur 3 m. Rabelais en attribue la construction à Pantagruel.
« ...de faict, dit-il, Pantagruel vint à Poitiers pour estudier et y profiter beaucoup ; en quel lieu voyant que les escholiers étaient aucunes fois de loisir et ne sçavaient à quoi y passer temps, en eu compassion. En un jour print d'un grand rochier qu'on nomme passe-Lourdain, une grosse roche, ayant environ douze toise en quarré et d'épaisseur quatorze pans et la mit sur quatre pilliers au milieu d'un champ bien à son aise, affin que les dicts escholiers, quand ils ne sçauraient autre chose à faire, passassent temps à monter sur le dicte pierre et là bancqueter à force flaccons, jambons et pastez et escripre leurs noms dessus avec un costeau, et de présent l'appelle-on la Pierre-Levée... »
Déséquilibrée vers 1750, elle se rompit et ne repose plus, depuis lors, que sur deux pieds.
La tour de Vouneuil
Au bord de la vallée de la Boivre, la tour de Vouneuil est un spécimen de l'architecture militaire du Moyen Âge édifié peu après 1375, lorsque le duc Jean de Berry reconstruisit une partie des murailles édifiées par Henri II et Aliénor d'Aquitaine. Elle ne subit aucune modification importante jusqu'à nos jours.
Les pierres curvilignes qui entrent dans la construction des tours ne manquent pas d'intérêt. Presque chaque pierre porteporte gravée un signe : croix, lettres, divers alphabets, crosses, fleurs, lys, figures géométriques, des figurations énigmatiques dont certaines sont empruntées aux symboles alchimiques ou astrologiques.
Les églises de Chauvigny
Sur la commune de Chauvigny, on peut visiter deux églises remarquables. L'une d'entre elles, la collégiale Saint-Pierre, remonte au XIIe siècle et se situe en plein centre historique de la ville. La collégiale présente des sculptures caractéristiques de l'école poitevine, et un intérieur peint.
Hors les murs, sur l'ancienne commune de Saint-Pierre-les-Églises aujourd'hui rattachée à Chauvigny, se trouve une église renommée en Europe pour son ensemble de fresques antérieures à l'an mil découvert au XIXe siècle.
Le baptistère Saint-Jean
Sur un sol truffé de vestiges romains détruits par les invasions vers 276, et sans rapport, fut établi, au IVe, le baptistère Saint-Jean formé de deux salles carrées.
De cette époque subsiste encore :
- la piscine octogonale pour les baptêmes ;
- les trois murailles de la salle baptismale, possédant un ensemble de peintures murales des XIe, XIIe et XIIIe siècles.
L'ordre des Templiers : histoire et procès
Intrigues, batailles et pouvoir, l'ordre des Templiers fascine autant qu'il dérange. Placée entre l'Église et la royauté, cette troisième puissance bouleverse les codes établis.
Formation de l'ordre des Templiers
Les Templiers forment un ordre religieux et militaire qui a été fondé en 1118, à Jérusalem, par le chevalier Hugues de Payns. Les moines-soldats logent les premiers temps dans une aile de la mosquée d'Al-Aqsa (ancien temple des Hébreux, aujourd'hui connu sous le nom de Temple de Jérusalem, d'où le nom de l'ordre).
Les Templiers avaient pour but de défendre les croyants en pèlerinage vers la Terre sainte, des assauts des Sarrasins. Grâce aux dons des seigneurs et bourgeois inquiets pour leur survie pendant le voyage, les moines-soldats s'enrichirent rapidement et abondamment.
Richesse et patrimoine des Templiers
Peu de temps après, des commanderies s'érigèrent un peu partout en Europe (on en compte près de 9 000 lors de l'arrestation des chevaliers, dont 1 700 en France). En 1140, l'ordre établit son siège à Paris. Au début du XIIIe siècle, les Templiers détenaient de nombreux domaines et châteaux et étaient devenus la première force bancaire de l'époque.
À la suite de la reconquête de la Palestine par les musulmans, les Templiers quittèrent les lieux et s'installèrent définitivement sur leurs possessions européennes. Cependant, leur richesse et leur puissance favorisèrent l'envie et l'inquiétude des rois. L'ordre était une puissance comparable à un État. Ainsi, le roi Philippe le Bel ayant besoin d'argent et la Terre sainte étant perdue, l'ordre n'avait plus de raison de rester en France. Un arrêté fut donc proclamé.
Arrestation des Templiers
« Dans le couvent des Jacobins de Poitiers, le roi Philippe le Bel demeura en 1307 et 1308 pour négocier avec le pape le procès de l'ordre des Templiers. Dans l'église et le cloître, on ensevelit des chevaliers et des écuyers tués le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers au temps du roi Jean le Bon (à Nouaillé-Maupertuis contre les Anglais). »
Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France sont arrêtés sur ordre du roi Philippe le Bel sans justification. L'archevêque de Bordeaux Bertrand de Got est élu pape en 1305 sous le nom de Clément V, mais Rome est ravagée par la guerre, ce qui l'oblige à regagner la France.
Procès des Templiers
Le 14 avril 1307, le pape s'installe à Poitiers. Il doit rencontrer le roi Philippe le Bel. Ce dernier veut déterminer Clément V à juger les Templiers. L'arrestation des chevaliers et sergents du royaume le 13 octobre 1307 provoque l'indignation du pape. Mais, malade et en état d'infériorité devant la détermination du roi, il obtient qu'un procès pontifical soit organisé hors de France.
Au terme d'un procès inique, le grand maître des Templiers, Jacques de Molay, sera brûlé à la pointe de l'île de la Cité, à Paris, en 1314. Les biens des Templiers sont légués à l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (futur ordre de Malte).
La réserve naturelle du Pinail (ou « Petite Forêt »)
La réserve naturelle du Pinail, ou « Petite Forêt », a été fondée en 1980 dans le but de sauvegarder la biodiversitébiodiversité des lieux. D'une superficie d'environ 135 hectares, la réserve est le seul parc national de la Vienne.
Faune et flore de la réserve naturelle du Pinail
Cette lande située en pays châtelleraudais est la seule réserve naturelle de la Vienne. Ses 3 000 mares (anciennes fosses d'extraction de la pierre meulière) et ses sentiers recèlent une flore et une faune exceptionnelle comme :
- la gentiane pneumonanthe ;
- le spiranthe d'été ;
- le rossolis à feuilles rondes ;
- la pilulaire à globulesglobules ;
- la gratiole officinale, pour les plantes ;
- le busard cendré ;
- la fauvette pitchou, pour la faune.
La réserve abrite également 48 espècesespèces de libellules dont les très rares leucorrhines.
Un site d’histoire
La lande à mares de la réserve en fait un site tout à fait remarquable au nord du massif forestier de Moulière. Ce paysage a été grandement façonné par la main de l'Homme.
Les mares résultent de l'extraction de la pierre meulière, dont la première mention se trouve dans un diplôme de Pépin le Bref, en l'an 826, dans lequel il est question de « moulange » extraite en forêt de Moulière. Le Pinail a constitué une des principales carrières de France jusqu'à la fin du XIXe siècle, fournissant nombre de moulins, jusqu'à ceux à cylindres vers 1870-1880.
Informations pratiques :
Réserve naturelle du Pinail
86210 Vouneuil-sur-Vienne
Accès libre toute l'année
Lande, meules, brandes et mares de Pinail
Les meules acheminées aux ports de Ribes et de Chitré étaient embarquées sur des gabarres ou des toues, pour être vendues dans les bords de Loire, sur la côte atlantique.
La lande résulte de la surexploitation d'une forêt : boisbois d'œuvre, bois de chauffage, pâturage. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ces « terres de brandes » couvraient les deux tiers du département. La modernisation agricole a eu raison d'elles.
Le Pinail a été utilisé pour le pacage du bétail. Les éleveurs y mettaient le feu au printemps pour régénérer la lande. La brande (espèce de bruyère qui se développe dans les pinèdes) était utilisée comme combustiblecombustible, litièrelitière ou en tant que matériaumatériau dans la construction d'abris agricoles. Les mares ont servi de réserves de poissons. Enfin, le Pinail était utilisé comme lieu de chasse. Mais ces droits d'usage ont été controversés. En effet, les trois communes du Pinail : Vouneuil, Bonneuil-Matours et Saint-Cyr revendiquèrent la propriété de la « Petite Forêt ».
Bataille juridique autour de la propriété de la « Petite Forêt »
En 1959, le tribunal de Poitiers donne raison aux communes et les déclare propriétaires de la « Petite Forêt ». Cette décision est annulée le 30 juin 1961 ; la cour de Poitiers annonce en effet l'État seul propriétaire légitime du Pinail. Ce jugement est définitif le 11 juillet 1972 après le recours rejeté des trois communes. Le projet de création de la réserve naturelle émergea peu après.
Associations de protection de la nature
SEPNEV, ancienne appellation de Vienne Nature, et le Groupe ornithologique de la Vienne élaborèrent le dossier sur les 135 ha des 800 du Pinail se trouvant sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne. Ainsi, la réserve naturelle du Pinail vit le jour le 30 janvier 1980.
Pour plus de renseignements :
Gerepi - Association de gestion de la réserve naturelle du Pinail
Moulin de Chitré
86210 Vouneuil-sur-Vienne
Tél. : 05 49 02 33 47
Le Futuroscope de Poitiers, parc à thèmes
Le Futuroscope de Poitiers a été créé en 1987. Deuxième parc de loisirs français, le Futuroscope emporte le visiteur dans les étoilesétoiles.
Futuroscope, un parc à thèmes
Le Futuroscope est un parc à thèmes dont les attractions sont basées sur le multimédia et des techniques cinématographiques, audiovisuelles et robotiques innovantes. Il est situé dans le département de la Vienne, à 10 kilomètres au nord de Poitiers, sur les communes de Chasseneuil-du-Poitou et Jaunay-Clan.
Le parc accueille près de deux millions de visiteurs chaque année, et en a reçu plus de 50 millions depuis son ouverture en 1987.
Les attractions du Futuroscope
Les attractions permanentes présentes au Futuroscope sont :
La Vienne dynamique ;
Danse avec les Robots ;
Le Balancier des Fortiches ;
Le Splash des Loustics ;
Le Petit Prince ;
Arthur, l'Aventure 4D ;
Festival du Dynamique ;
8e Continent, le Jeu ;
Le Peuple du Futur ;
Chocs cosmiques ;
Voyageurs du Ciel et de la Mer ;
Les Ailes du Courage ;
Les YeuxYeux grands fermés ;
Ma Maison pour agir ;
L'Art au Futuroscope ;
Graines de Pilotes ;
Le Jardin des ÉnergiesÉnergies ;
Mission : Éclabousse ! ;
La Gyrotour ;
Objectif Lyoko ;
- La Cité du NumériqueNumérique ;
- Futuropolis ;
- Objectif Mars ;
et bien d'autres encore...
Le tout accompagné de jeux en plein airair, jeux d'eau, jeux vidéojeux vidéo, spectacles, expositions photo, parcours scéniques, etc.
Pour se rendre au Futuroscope :
Avenue du Téléport (avenue René-Monory)
86360 Chasseneuil-du-Poitou (Poitiers)
L’Acadie dans la Vienne
Premier « nettoyage ethnique » avant l'apparition du mot au XXe siècle, les Acadiens, habitants du nord-est du Canada, furent chassés de leur territoire pour raisons coloniales, économiques et culturelles.
Emplacement géographique de l’Acadie
L'Acadie était une étendue de terre, au Canada, qui comportait la Nouvelle-Écosse, l'île du Cap-Breton, le Nouveau-Brunswick et l'Ile-du-Prince-Édouard. Par le traité d'Utrecht de 1713, l'Acadie, et ses habitants, sont sous la souveraineté de la Grande-Bretagne. Sujets de l'Empire britannique, les Acadiens devaient porter allégeance au monarque en place. Ils offrent, à la place, un serment de neutralité qui est consenti par le gouverneur Richard Phillips. Cependant, après les années 1840, l'Acadie devient un intérêt stratégique et est destinée à devenir une terre de bataille pour l'expansion britannique et française sur la côte est de l'Amérique du Nord.
Conflits en Amérique du Nord
Les préparatifs militaires prenant forme, le nouveau gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Charles Lawrence, demande aux Acadiens un serment d'allégeance pour s'assurer que ces derniers n'attaqueraient pas les Britanniques. Mais les Acadiens refusent, s'inquiétant des représailles des Français s'ils portaient serment à la Grande-Bretagne. Ils finissent cependant par porter allégeance à la couronne britannique, mais le gouverneur Lawrence, peu convaincu, stipule leur expulsion.
Expulsion des Acadiens
En juillet 1755, la population acadienne s'élevait à près de 12 000 personnes. En sept ans, 10 000 d'entre elles ont été expulsées. Les Britanniques réquisitionnent les fermes, les biens et le bétail, pillent et ruinent les tombes pour s'assurer du non-retour des Acadiens. Ils sont envoyés dans d'autres colonies britanniques sur la côte est de l'Amérique du Nord et en France, dans l'ouest de l'hexagone.
La ligne acadienne dans la Vienne
La ligne acadienne de Vienne regroupait 58 fermes, construites sous l'impulsion du marquis Pérusse des Cars en 1773 et 1774 pour y loger les familles acadiennes déportées.
Parmi la trentaine de fermes encore debout, la n° 10, aménagée en musée, située aux Huit-Maisons à Archigny, vous permettra de découvrir la tragique épopée des déportés de la Nouvelle-France. Visite guidée de la ferme-musée des Acadiens sur réservation (4 euros), tél. : 05 49 21 54 39. Trois départs : 14 h 30, 15 h 45 et 17 h.
Les villes qui valent (aussi) le détour
Voici une liste, non exhaustive, des villes du département de la Vienne qui méritent d'être visitées pour leurs différents centres d'intérêt :
- Montmorillon : l'art roman, le vieux pont du XVe siècle, l'octogone du XIIe siècle ;
- Pindray : le château du Prunier du XIVe siècle ;
- Journet : le prieuré de Villesalem, XIIe siècle ;
- Civaux : la nécropolenécropole mérovingienne ;
- Lussac-les-Châteaux : la maison natale de Madame de Montespan ;
- Trimouille : l'île aux serpents, l'universunivers étrange des reptiles ;
- Bourg-Archambault : le château protégé par de larges douves ;
- Luchapt : l'élevage de cerfs ;
- Romagne et sa région : « la vallée des singes », le parc animalier ;
- Roche-Magne : le château renaissance, le musée de l'ordre de Malte ;
- Saint-Martin-l'Ars : l'abbaye de la Réau du XIIe siècle ;
- Charroux : la tour Charlemagne des XIe et XIIIe siècles ;
- Civray : l'église romane Saint-Nicolas du XIIe siècle ;
- Champagne-Saint-Hilaire : Harras ;
- Lusignan : la cité de la fée Mélusine ;
- RouilleRouille : le musée de la machine à coudre ;
- Curzay-sur-Vonne : le château, le musée du vitrailvitrail ;
- Sanxay : le sanctuaire galloromain et le château de Marconnay du XVe siècle ;
- Lavausseau : la cité des tanneurs ;
- Loudun: la ville fortifiée ;
- Ternay : le château forteresse des XIIe et XVe siècles ;
- Curcay-sur-Dive : les maisons troglodytiques, le panorama ;
- Ranton : le musée paysan ;
- Moncontour : le donjon du XIIe siècle.